L’utilisation des smartphones en avion a toujours été un sujet de controverse et de confusion pour les passagers. Les règles de base, telles que l’interdiction d’utiliser des appareils électroniques pendant le décollage et l’atterrissage, sont bien connues. Cependant, une nouvelle règle concernant l’utilisation des smartphones en vol fait son apparition chez plusieurs compagnies aériennes, transformant la manière dont les passagers interagissent avec leurs appareils.
Récemment, la compagnie australienne Qantas a ajouté une ligne spécifique dans ses « conditions de transport« , interdisant de prendre des photos ou de filmer des personnes sans leur permission. Cette règle stipule que les passagers doivent demander le consentement avant de filmer ou de photographier le personnel de Qantas, les sous-traitants ou d’autres clients. Cette mesure vise à respecter la vie privée et la sécurité à bord.
Déjà en place ailleurs…
Aux États-Unis, des compagnies comme American Airlines, Delta et United appliquent des règles similaires depuis plusieurs années. En 2013, un passager a même été expulsé d’un vol United pour ne pas avoir respecté cette directive. Selon ces compagnies, les passagers peuvent enregistrer leurs expériences personnelles à bord, à condition de ne pas prendre de photos ou de vidéos d’autres clients et membres de l’équipage sans leur consentement.
Au Royaume-Uni, Ryanair a également adopté des réglementations semblables. Ces règles s’étendent même aux aéroports, où il est exigé de demander la permission avant de prendre des photos. Ryanair précise que seul l’enregistrement ou la photographie à des fins personnelles peut être autorisé, soulignant l’importance du respect de la vie privée et de la sécurité du personnel et des passagers.
Virgin Atlantic, une autre grande compagnie aérienne, interdit également la prise de photos ou de vidéos du personnel au sol, de l’équipage ou des passagers. Le non-respect de ces règles peut entraîner des sanctions sévères, allant jusqu’à l’interdiction d’embarquer sur le vol pour les contrevenants. La récidive pourrait même aboutir à l’ajout du nom du passager sur une liste de non-vol, lui interdisant de voyager avec ces compagnies à l’avenir.
Enfin, il est important de noter que prendre des photos dans certaines zones des aéroports peut également causer des ennuis aux passagers. Les zones de sécurité et les tarmacs sont particulièrement sensibles. Ces restrictions sont les conséquences des changements apportés à la sécurité des aéroports après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Elles visent à prévenir la divulgation publique de photos de la sécurité aérienne ou des opérations générales.
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