Conjointement avec l’Arabie Saoudite, l’Égypte ainsi que les Émirats arabes unis et l’Éthiopie, l’Iran a officiellement rejoint, en ce début d’année 2024, le bloc des BRICS. Un groupe de pays émergent, initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui souhaite proposer une alternative économique, politique et idéologique (notamment aux USA et son dollar).
Une jonction qui a fait le bonheur des décideurs iraniens, à l’image d’Ebrahim Raisi, le président, qui a comparé le 24 août 2023 dernier, à l’occasion d’un discours, les 11 pays membres comme étant les symboles du changement, vers un monde plus juste, plus éthique et surtout, beaucoup plus paisible.
Les BRICS souhaitent une monnaie unique
L’un des projets des BRICS est d’ailleurs de créer une nouvelle monnaie, monnaie unique qui permettra aux États membres d’échanger entre eux. Une idée à laquelle s’identifie particulièrement bien l’Iran. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Mahdi Safari, s’est effectivement prononcé en faveur, ajoutant qu’un tel projet pourrait vite porter ses fruits.
Téhéran, futur centre bancaire des BRICS ?
Il s’agirait même, à ses yeux, d’une poursuite du processus de dédollarisation déjà entamé. Pour rappel, les pays membres des BRICS ont d’ores et déjà commencé à utiliser leurs monnaies nationales pour régler les échanges. La création d’une nouvelle monnaie unique serait dont l’étape suivante, ajoutant par la suite, espérer faire de Téhéran, le “centre bancaire” de ce groupe de nations.
Ce projet, lui, a connu une belle avancée au mois d’août dernier. C’est à cette époque que le sommet annuel des BRICS s’est tenu. Un sommet au cours duquel l’idée de créer une monnaie commune a été remise au centre des discussions. Une initiative qui pourrait chambouler l’économie mondiale. En effet, les pays membres des BRICS comptent pour 40% de la population mondiale et environ un tiers de son économie.
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