Le parti Les Démocrates a donné des explications suite à la participation de ses députées à une rencontre entre le président béninois, Patrice Talon, et le Caucus des femmes parlementaires du Bénin, qui a eu lieu le 11 janvier 2024. Dans un communiqué daté d’hier, vendredi 12 janvier 2024, le parti a éclairci la présence de ses députées à cette réunion, répondant ainsi aux interrogations suscitées au sein de ses militants. Selon le parti d’opposition, le Caucus des femmes parlementaires est une initiative soutenue par le gouvernement néerlandais et l’Union européenne.
Pas de revendications politiques communes
Elle vise donc à promouvoir la participation des femmes dans le milieu politique béninois. Les parlementaires du parti Les Démocrates ont été intégrées à ce regroupement depuis leur installation, conformément aux consignes du parti. Le secrétaire à la communication du parti, Guy Mitokpè, a souligné, dans le communiqué, que la participation au caucus ne repose en aucun cas sur des alignements politiques partisans, et par conséquent, il n’y a pas de revendications politiques communes.
« Le Parti « Les Démocrates « , voudrait informer ses militants et militantes et le peuple béninois, que le caucus des femmes parlementaires est une initiative soutenue et encouragée par le Gouvernement néerlandais et l’Union européenne. Ce caucus a pour mission entre autres de faire la promotion des femmes en politique et nos femmes députées ne sauraient être contre cela » a-t-il déclaré, tout en mettant l’accent sur le fait que les députées du groupe députées « Les Démocrates » demeurent fidèles aux directives de leur parti.
Notons que la réaction du parti les Démocrates intervient plusieurs jours après qu’il a dénoncé un complot en cours contre le peuple béninois, en ce qui concerne la révision de la constitution. Dans un communiqué, il s’était adressé à la population béninoise, aux médias et à la communauté internationale, exprimant une vive opposition aux tentatives de révision de la Constitution par les institutions de la République. Il avait dénoncé une réunion présidée par le Ministre de la Justice, qualifiée de manœuvre pour réviser la Constitution sous couvert de dialogue entre le gouvernement et les institutions.
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