Une aide-soignante est poursuivie par la justice après avoir administré des soins à domicile à un enfant de 9 mois qui faisait la fièvre à la suite de la vaccination. Malheureusement, les soins administrés à l’enfant sur insistance de sa maman n’ont pas pu faire baisser la fièvre. Bien au contraire, l’état de santé de l’enfant s’est aggravé et il en est mort quelques heures plus tard.
La scène s’est produite à Pk10 dans la commune de Sèmè-Kpodji. Interpellée, l’aide-soignante était gardée à vue au commissariat depuis plusieurs jours. Ce lundi 12 février 2024, la mise en cause a été auditionnée pour la deuxième fois par le procureur du tribunal de Porto-Novo, rapporte Bip Radio. L’agent de santé ne sera pas la seule personne à être auditionnée dans cette affaire. Les agents vaccinateurs ont été également écoutés, a précisé la même source.
La procureur en charge du dossier a décidé de poursuivre l’aide-soignante sans mandat et l’a placée sous convocation en attendant le procès prévu pour le 27 février 2024. Cette aide soignante risque donc la prison si le décès de l’enfant est dû aux soins qu’elle lui aurait administrés. Plusieurs agents de santé ont été déjà poursuivis pour la même infraction. Autant dire que l’exercice illégal en médecine est puni par la loi.
Depuis 2016, le gouvernement Talon a lancé une guère contre les agents de santé non qualifiés et qui opèrent dans la clandestinité. Dans la foulée, plusieurs centres de santé privés non autorisés et sans personnel qualifié ont été purement et simplement fermés sur l’ensemble du territoire national. L’objectif de cette lutte est de préserver la santé des paisibles populations.
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