La stratégie d’expansion de BYD sur le marché européen suscite l’intérêt croissant des nations du Vieux Continent. Alors que la construction d’une usine en Hongrie était déjà sur les rails, voilà qu’un autre acteur entre en scène, l’Italie, avec l’ambition de convaincre le constructeur chinois de poser ses valises sur son territoire.
L’annonce initiale de l’établissement d’une usine BYD en Europe avait fait grand bruit en décembre dernier. La localisation de cette usine était déjà fixée dans le sud de la Hongrie, à Szeged, signifiant l’engagement ferme de BYD dans sa volonté de s’implanter sur le continent européen. Contrairement à l’option de reprendre un site existant, BYD optait pour la construction d’une nouvelle usine, démontrant ainsi son engagement à investir durablement dans la région.
Cependant, les dernières nouvelles révèlent que l’Italie a décidé d’entrer dans la course pour attirer BYD sur son sol. Motivée par le désir de briser le monopole de Stellantis, le géant automobile déjà implanté en Italie, le gouvernement italien souhaite séduire BYD, le constructeur chinois qui donne des sueurs froides au milliardaire Elon Musk, en lui offrant des incitations financières et logistiques attractives. Avec pour objectif ambitieux de voir un million de véhicules assemblés sur son territoire d’ici 2030, l’Italie cherche à tirer parti de cette opportunité pour renforcer son industrie automobile et accélérer sa transition vers l’électrification.
L’offre italienne ne manque pas de poids, avec une promesse de soutien financier conséquent de près d’un milliard d’euros destiné à encourager l’électrification du parc automobile. Cette initiative vise à combler le retard du pays en matière d’infrastructures de recharge et d’incitations à l’achat de véhicules électriques. La volonté politique de l’Italie de se positionner en tant que leader dans la transition vers la mobilité électrique est clairement affichée, et l’approche de BYD représente une opportunité stratégique pour concrétiser cette vision.
Bien que les représentants du gouvernement italien n’aient pas encore commenté publiquement leurs démarches, le directeur de BYD Europe, Michael Shu, a confirmé des discussions en cours avec les autorités italiennes. Toutefois, il reste prudent quant à une éventuelle décision, soulignant qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur le sujet.
Si BYD venait à accepter l’offre italienne, cela pourrait signifier la construction d’une deuxième usine en Europe, renforçant ainsi la présence de la marque sur le continent. Néanmoins, l’entreprise reste concentrée sur la nécessité de stimuler la demande européenne pour ses modèles, soulignant l’importance de cette étape avant de prendre toute décision définitive. Pour rappel, le constructeur chinois a livré plus de véhicules que son concurrent américain Tesla.
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