Aujourd’hui âgé de 60 ans, un Montréalais vient d’être condamné à une peine de prison de 7 ans. Ses torts ? Avoir contaminé deux femmes avec le VIH, en toute conscience. Malade, ce dernier leur a effectivement caché être infecté par le virus au moment d’avoir une relation sexuelle avec ces dernières.
Accusé en 2016 par deux femmes, Alfredo José a eu 8 ans pour préparer sa défense. Pour autant, dès 2020, celui-ci a plaidé coupable d’avoir causé des “lésions corporelles par négligence criminelle” à ses deux victimes, qui n’étaient avant ça que des victimes présumées. Il tente alors de faire porter le chapeau à ses médecins ainsi qu’à son avocat. Une position très mal perçue par la cour de justice.
Il transmet le VIH à deux femmes
À ce sujet, le juge Yves Paradis a effectivement affirmé qu’en plus de sa culpabilité, Alfredo José tentait de rejeter la faute sur les autres. Regrettant que le prévenu ne prenne pas l’entière responsabilité de ses actes, il a donc condamné le principal concerné à une peine probablement bien plus lourde que ce qu’il espérait. Car outre la prison, ce dernier devrait être expulsé du Canada une fois sa peine entièrement réalisée.
Les conséquences de ces actes, sur les deux victimes, sont très importantes. En effet, ces dernières ont avoué être très affectées par ce qui leur est arrivé. En outre, elles affirment souffrir d’anxiété, mais aussi de honte. Enfin, les deux victimes ont rappelé qu’elles devaient également dépenser énormément d’argent pour pouvoir assurer le paiement de leur traitement, dont les prix ne sont pas donnés.
Une peine de 8 ans confirmée par la justice canadienne
L’une des deux victimes serait, selon son avocat, dans un état de détresse total. Déconnectée de la réalité, celle-ci serait persuadée d’être condamnée. Totalement impuissante, en colère et en totale incompréhension, elle a été confortée par le juge dans son choix de dénoncer un tel comportement auprès des forces de l’ordre de la justice canadienne.
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