France chassée du Sahel : ces pays tentent de combler le vide

La récente expulsion de la France du Sahel, en particulier du Niger, signale un tournant majeur dans la dynamique de la région, mettant fin à une longue période de présence militaire française. Ce retrait, suivant ceux du Mali et du Burkina Faso, illustre une période de changements significatifs pour l’influence française, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs internationaux désireux de s’implanter dans cette zone stratégique.

Le Maroc s’est rapidement manifesté pour combler le vide laissé par la France, en mettant l’accent sur le développement économique et en proposant ses infrastructures aux pays du Sahel. Cette approche s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère marocaine, qui mise sur des partenariats solides et mutuellement avantageux avec ses voisins du Sahel, renforçant ainsi ses liens historiques et économiques avec la région.

D’autres acteurs internationaux

L’Iran cherche également à étendre son influence au Sahel, capitalisant sur le retrait des puissances occidentales. À travers divers accords de coopération avec le Burkina Faso, touchant des secteurs allant de l’énergie à l’urbanisme, Téhéran affiche son ambition de jouer un rôle majeur dans le développement de la région. Toutefois, l’efficacité de ces engagements reste à prouver, étant donné les défis financiers et logistiques auxquels l’Iran est confronté.

La Turquie, en revanche, adopte une stratégie plus affirmée, se concentrant sur l’aspect militaire de sa coopération avec les pays du Sahel. En fournissant des drones de combat et d’autres équipements, Ankara s’affirme comme un allié de poids pour les régimes sahéliens dans leur lutte contre l’insécurité. Cette politique agressive permet à la Turquie de grignoter sur les plates-bandes de la Russie, qui demeure le principal partenaire militaire de la région. Ankara propose ainsi des alternatives efficaces et économiques aux armements traditionnels, avec des drones réputés pour leur coût abordable et leur grande efficacité.

Ces évolutions soulignent une période de transition dans le Sahel, où de nouveaux acteurs stratégiques se positionnent pour influencer l’avenir de la région. Alors que la France revoit son engagement, à travers des initiatives de formation et d’aide au Tchad, le paysage géopolitique du Sahel continue de se transformer, offrant de nouvelles opportunités de partenariat et de collaboration pour la stabilité et le développement de la région.

11 réflexions au sujet de “France chassée du Sahel : ces pays tentent de combler le vide”

  1. Ce fut la France , mais d’un coup de pied au derrière elle a pris ses sacoches, on parle maintenant du Maroc , de la Turquie , de l’Iran après avoir  » trompetise » sur la Russie et son groupe wagnér . Tout ça c’est du vent , laissons ces pays du sahel décider eux mêmes de leur avenir et choisir eux mêmes leurs patentaires , assez de saliver .

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    •  »’….laissons ces pays du sahel décider eux mêmes de leur avenir et choisir eux mêmes leurs patentaires….. »
      Poufff! Pooff!
      Ces incapables de putschistes ne savent décider de rien…..Donc c’est la porte ouverte à tous les marchands de rêve.
      Mahou les a laissés tomber.

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  2. Aujourd’hui , le Bonkana Faso est envahi par le maximalistes djihadistes et il y plein de personnes déplacées et décédées.
    Il faut , toute honte bue, nous appeler et on viendra, vous sécuriser.
    IbraHim lui dort sous protection et les pauvres populations souffrent…c’est quoi ça?

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    • ET TOUT LE MAL QUE TOI TU FAIS A TA PROPRE FAMILLE???
      Tu aides qui dans ce poulailler familial? ta propre maitresse se plaint toujours de tes 2533 f que tu lui envoies chaque mois par Ria!!!

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      • Ma famille est hyper fière de moi. Même les tiens à défaut d’être jaloux, reconnaissent mon intelligence et humanité.

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  3. J’espère que bientôt, il y aura des industries Africaines , car lorsque la Turquie achète à la Russie, ou lorsque les Européens achètent à la Chine pour venir vendre aux Africains, on comprend que le monde entier a intérêt que l’Afrique ne s’auto-suffise pas.

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