En ce qui concerne la guerre qui oppose Israël à Gaza, de nombreuses craintes et critiques ont été mises en avant concernant notamment le sort réservé à la population civile gazaouie. Les annonces répétées d’attaque imminente à Rafah ont d’ailleurs suscité l’émoi de la communauté internationale, qui craint que la situation sanitaire et humaine, sur place, ne devienne catastrophique.
D’ailleurs, le président américain Joe Biden est monté au créneau. Ce dernier a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la région, ajoutant qu’Israël ne devait, en aucun cas, utiliser l’aide humanitaire internationale livrée dans la bande de Gaza, comme une monnaie d’échange. Cinq mois après le début du conflit, les discours se durcissent donc, de part et d’autre.
Washington continue d’alimenter Israël en armes
Pour autant, malgré ces mises en garde, le gouvernement américain continue de livrer des armes à Israël. Selon un récent décompte, plus de 100 livraisons auraient d’ores et déjà eu lieu. De nombreuses munitions classiques ou à guidage de précision, des bombes de petit diamètre ainsi que des bombes anti-bunkers et des armes légères sont ainsi arrivées entre les mains des forces armées israéliennes.
Le Washington Post affirme d’ailleurs que l’implication du gouvernement américain dans ce conflit de cinq mois seulement est massive. Pour rappel, plus de 30.000 personnes ont d’ores et déjà perdu la vie dans ces combats, dont une grande partie de civils (femmes et enfants). Les livraisons d’armes, elles, sont quasiment secrètes. Deux sessions massives de vente ont toutefois été rendues publiques.
Des livraisons gardées secrètes par les autorités
La première commande, d’un montant de 106 millions de dollars environ, concernait des obus pour les chars. La seconde concernait la vente de composants qui sont nécessaires pour fabriquer des obus de 155 mm. Le montant de cette commande équivalait à presque 147.5 millions de dollars. Pour le reste des livraisons, tout se fait dans la plus grande des discrétions.
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