L’Afrique fait aujourd’hui beaucoup parler d’elle à cause de ses immenses ressources minières et pétrogazières. Les plus grandes entreprises de la planète se livrent une forte concurrence afin d’exploiter les alléchants filons miniers de l’Afrique. Le continent regorge d’une grande partie des ressources minières qui vont participer à la construction de l’économie de demain. Cependant, l’Afrique, ce n’est pas seulement les mines et les énergies fossiles.
En effet, le continent possède les terres arables les plus vastes du monde et le potentiel agricole est tout simplement impressionnant. Divers pays africains ont enclenché des initiatives audacieuses afin d’exploiter le plein potentiel de l’agriculture. Le Ghana est considéré comme l’une des économies les plus dynamiques du continent.
Le pays d’Afrique de l’Ouest s’appuie en grande partie sur ses ressources minières pour dynamiser son économie. Le Ghana est le premier producteur d’or en Afrique et cette place lui confère une place de choix dans l’économie mondiale. Malgré sa success story avec les mines, l’ancienne Gold Coast ne délaisse pas certains secteurs stratégiques comme celui de l’agriculture.
Le Ghana est un important producteur de cacao et de café. Il ne cesse d’innover pour devenir un acteur incontournable dans la production de diverses variétés agricoles. Dans la zone de l’Afrique de l’Ouest, Accra s’est imposé comme l’un des producteurs de noix de cajou. Le pays exporte de manière brute la noix de cajou sans une réelle valeur ajoutée. Pour changer cette donne, les autorités ghanéennes ont décidé de réaliser des investissements structurants.
En effet, l’Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) a indiqué que la somme de 60 millions $ sera mobilisée afin de créer une véritable industrie autour de la filière anacarde. L’objectif est de créer une chaîne de valeur qui va offrir de nouvelles perspectives économiques au Ghana. Il ressort que l’investissement sera consacré en grande partie à l’installation de nouvelles unités de transformation dans les principales zones de production du pays.
Le pays d’Afrique de l’Ouest veut se donner les moyens de transformer sur place près de 50 % de la production locale de noix de cajou. L’annonce de l’investissement des 60 millions de dollars tombe à point nommé. La filière représente une énorme niche encore sous-exploitée par le Ghana. Les chiffres ont montré qu’en 2022, la noix de cajou a généré près de 493 millions $ de recettes d’exportation. Comme quoi, le potentiel est immense.
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