Chine: une IA aux fonctions très spéciales annoncée, critiques en Occident

(Li Xueren | Xinhua News Agency | Getty Images)

L’émergence de technologies telles que ChatGPT a révolutionné le domaine de l’intelligence artificielle (IA), entraînant une compétition technologique mondiale entre les grandes puissances et les entreprises technologiques. Cette course à l’innovation s’est intensifiée, chacun s’efforçant de ne pas être laissé pour compte dans le développement de nouvelles applications d’IA.

Récemment, l’Académie chinoise du cyberespace a annoncé le développement d’une intelligence artificielle distincte, conçue pour intégrer et promouvoir la pensée du président Xi Jinping concernant le socialisme aux caractéristiques chinoises pour la nouvelle ère. Ce projet vise à fusionner les avancées technologiques avec les directives politiques, reflétant un effort pour harmoniser la technologie avec les objectifs idéologiques nationaux.

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L’intelligence artificielle en question est initialement destinée à un usage interne, principalement utilisée par les spécialistes de l’internet et du contrôle de l’information en Chine. Cette approche démontre une application de l’IA qui va au-delà des utilisations traditionnelles centrées sur le commerce ou le divertissement, soulignant un lien étroit entre la technologie et la gouvernance.

Du point de vue occidental, ce développement suscite des critiques, principalement en raison des implications potentielles sur la liberté d’expression et la surveillance. Les critiques soutiennent que l’incorporation de directives politiques spécifiques dans des technologies aussi influentes pourrait limiter la diversité des idées et renforcer les mécanismes de contrôle social.

Cependant, ces critiques sont souvent formulées dans le contexte de différences idéologiques entre les systèmes occidentaux et la gouvernance chinoise. Les observateurs occidentaux mettent en lumière les défis de développer une technologie qui non seulement avance les objectifs nationaux mais respecte également les normes internationales de droits numériques et de liberté individuelle.

En dépit des tensions, la Chine continue d’affirmer son ambition de devenir un leader dans le domaine de l’IA, en plaçant la technologie au cœur de ses stratégies de développement économique et social. L’effort pour intégrer la pensée du président Xi dans les technologies d’IA illustre une perspective où la technologie ne sert pas seulement à l’innovation commerciale, mais aussi comme un outil de gouvernance et d’éducation idéologique.

Une réponse

  1. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    Critiquer par les occidentaux ??
    Eh bien, en Russie, Efim Voïnov, l’un des fondateurs du studio de jeux Zeptolab qui a créé le jeu « Cut the Rope », a commencé à s’intéresser à la programmation à l’âge de huit ans, car il s’ennuyait. Selon lui, plusieurs développeurs le sont devenus pour la même raison.

    « Je me souviens que mes parents nous ont offert, à mon frère et à moi, un ordinateur ZX Spectrum 8 bits. Il y avait peu de jeux en vente pour cet ordinateur, alors nous avons commencé à apprendre le langage de programmation Basicpar nous-mêmes, puis on a commencé à coder nos propres jeux. Je me souviens que j’étais impressionné par la possibilité de créer un vol réaliste de projectile tiré par un canon en étudiant la trajectoire balistique et, de manière générale, par la programmation qui tient compte des lois de la physique. Peut-être que c’est ça qui a mené, des années plus tard, à la création de notre jeu  » Cut the Rope », se souvient Voïnov.

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