Ùn tribunal sud-coréen a ordonné à Chey Tae-won, le président du conglomérat SK Group, de verser une somme colossale d’un milliard de dollars à son ex-femme Roh Soh-yeong, fille de l’ancien président sud-coréen Roh Tae-woo. Cette décision marque un record dans l’histoire des divorces en Corée du Sud, suscitant des réactions variées et un impact significatif sur les marchés financiers.
La Haute Cour de Séoul a renversé une décision précédente, estimant que les actions détenues par Chey Tae-won dans SK Inc. faisaient partie des biens communs du couple. Ce jugement survient après une première décision de 2022, qui avait fixé un montant de compensation beaucoup plus faible. Outre la somme d’un milliard de dollars, Chey devra également verser 2 milliards de wons en pension alimentaire.
Suite à cette annonce, les actions de SK Inc. ont bondi de 9 %, augmentant la valeur de marché de la société à environ 2 000 milliards de wons. Cette flambée des actions s’explique en partie par les spéculations selon lesquelles Chey pourrait devoir renforcer son contrôle sur la société en achetant davantage d’actions. Actuellement, Chey détient 17,7 % de SK Inc., ce qui lui permet de contrôler des filiales majeures comme SK Hynix, le deuxième fabricant mondial de puces mémoire.
Malgré cette décision défavorable, les avocats de Chey ont annoncé leur intention de faire appel. Selon Park Ju-gun, directeur de l’entreprise d’analyse Leaders Index, il est peu probable que Chey vende ses actions pour financer le paiement. Il pourrait plutôt opter pour des prêts en utilisant ses actions comme garantie, afin de conserver son influence au sein du groupe SK.
Le groupe SK, classé deuxième plus grand conglomérat de Corée du Sud après Samsung par la Fair Trade Commission, se retrouve ainsi au centre de l’attention. Cette affaire de divorce, au-delà de ses implications financières pour Chey Tae-won, soulève des questions sur la gestion des biens communs et le rôle des actions d’entreprise dans les règlements matrimoniaux.
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