Alors que l’Europe a décidé de tout faire pour se détourner du gaz russe, d’autres pays profitent de cette décision pour s’implanter et proposer, à leur tour, leurs ressources naturelles. C’est notamment le cas de l’Algérie ! En effet, ce pays du Maghreb, selon le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), serait le second plus gros exportateur de GNL en Europe.
Une position stratégique adoptée par Alger, qui a compté pour 18% des approvisionnements européens au total, soit tout autant que la Russie (qui voit sa part peu à peu diminuer) alors que la Norvège, elle, reste largement en tête des pays exportateurs de gaz sur le Vieux Continent. Oslo, compte pour 50% des exportations totales et ne devrait d’ailleurs pas lâcher cette position de si tôt.
L’Algérie second plus gros exportateurs de gaz en Europe
Une belle avancée pour l’Algérie, qui passe de la troisième à la seconde position. En 2023, Alger comptait pour 30 milliards de mètres cubes d’exportés, soit 19% du total des volumes exportés au sein de l’Union européenne, devant la Russie qui a exporté 27 milliards de mètres cubes, soit 17% des échanges au total (mais son gaz est vendu légèrement plus cher).
En ce qui concerne les échanges avec l’Algérie, c’est l’Italie qui s’est imposée comme le principal partenaire d’Alger. En effet, Rome a acheté pour 73% du gaz algérien exporté vers l’Union européenne, soit une hausse de 6% sur 30 jours. L’Espagne s’est, elle aussi, tournée vers l’Algérie. En un mois, les importations de gaz algérien ont augmenté de 17%, preuve d’une demande croissante.
Moscou reste l’un des partenaires essentiels
Ce rapport, enfin, souligne que l’Union européenne a décidé d’augmenter ses échanges avec Moscou, quand bien même les discours font état d’une volonté de ne plus collaborer. En effet, sur un an, à la même période, l’UE a vu ses importations de gaz russe augmenter de 21%, preuve que malgré tout, le Vieux Continent reste dépendant des ressources naturelles de Moscou.
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