Un peu partout en Europe, des critiques émergent pour pointer du doigt l’éducation et les programmes que certains affirment être un peu trop légers. Mais, comment cela se passe-t-il ailleurs dans le monde ? Récemment, sur les réseaux sociaux, un professeur français a encensé le parcours éducatif d’un pays du Maghreb.
Ce pays, c’est la Tunisie. Et pour justifier son propos, ce dernier a tout simplement comparé plusieurs exercices du bac tunisien et du bac français des années précédentes. La conclusion est simple, claire : les étudiants français risquent d’être “calmés” par la complexité de l’examen. Un examen qui semble effectivement être bien plus complexe que celui proposé dans l’Hexagone.
Le niveau des tunisiens en mathématiques, salué
Nombre complexe, équation du second degré, exponentielle, théorèmes de géométrie… Si vous n’êtes pas vraiment à l’aise avec ça, les jeunes étudiants tunisiens, eux, le sont visiblement. Rien d’étonnant toutefois dans cette comparaison, la France étant souvent pointée du doigt pour ses mauvais résultats en mathématiques, mais aussi en sciences, voire en physique et chimie.
Des niveaux jugés beaucoup trop bas pour un pays qui est tout de même positionné à la septième place des plus grandes puissances économiques de ce monde. D’ailleurs, à l’époque où il était ministre de l’Éducation, Gabriel Attal avait commencé par entamer d’importantes réformes, avant d’être finalement nommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron.
Des résultats toutefois supérieurs en France
Les résultats globaux restent toutefois assez bons, puisqu’en 2023, le taux de réussite pour le baccalauréat était de 95.5%. Comparativement à la Tunisie, c’est quasiment deux fois plus. En effet, le taux de réussite au baccalauréat était de 46.95% après la première session et de 50.91% à la fin de la session de rattrapage. Deux façons de faire pour deux résultats particulièrement différents.
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