En ce début d’année 2024, le classement mondial du coût de la vie établi par RH Mercer, une référence incontestée en matière de ressources humaines, réserve une surprise notable pour les observateurs du monde arabe. Parmi les grandes métropoles scrutées pour leur impact économique sur les expatriés et les investisseurs, Tunis se distingue singulièrement. La capitale tunisienne se voit attribuer le titre envié de ville la moins chère du monde arabe.
Cette reconnaissance ne se limite pas à une simple indication statistique mais reflète une réalité économique tangible. Comparée à ses homologues de la région, comme Dubaï et Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, ou Riyad et Jeddah en Arabie saoudite, Tunis offre un contraste frappant.
Ces cités sont connues pour leur coût de la vie élevé, alimenté par des infrastructures ultramodernes, des niveaux de revenus conséquents, et une demande soutenue pour des biens et services de luxe. En revanche, Tunis se distingue par son économie plus modeste et un marché local axé sur des prix abordables, répondant aux besoins d’une population diversifiée.
Vivre à Tunis signifie non seulement profiter d’un coût de la vie inférieur, mais aussi s’immerger dans un riche patrimoine culturel et historique. Les expatriés y trouvent une qualité de vie confortable à moindre coût, ce qui en fait une option attrayante pour ceux cherchant à concilier économies personnelles et expérience enrichissante.
Cependant, derrière cette appellation flatteuse de « ville la moins chère« , se dessinent également des défis et des réalités. Le rapport de Mercer, bien que mettant en avant l’abordabilité de Tunis, souligne aussi les préoccupations liées à certaines commodités qui pourraient être perçues comme insuffisantes pour attirer des investisseurs de grande envergure. Cette nuance est cruciale pour évaluer l’attrait global de Tunis dans le paysage économique régional.
Laisser un commentaire