Assassinat manqué de Trump : l’Iran rejette les accusations de Washington

Donald Trump ( Photo : AP)

Il y a quelques jours, un événement choquant a secoué la scène politique américaine : l’ancien président Donald Trump a échappé de justesse à une tentative d’assassinat. Cette attaque, dont les détails restent encore flous, a ravivé les tensions déjà palpables entre Washington et Téhéran, plongeant les relations diplomatiques dans une nouvelle phase de turbulence.

Le 16 juillet dernier, la chaîne d’information CNN a jeté un pavé dans la mare en rapportant que, selon ses sources, les autorités américaines auraient reçu des renseignements suggérant l’implication de l’Iran dans un complot visant l’ancien locataire de la Maison Blanche. Cette révélation a immédiatement déclenché une vague de réactions, mettant en lumière la fragilité des relations entre les deux pays.

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Face à ces allégations, la réaction de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Ce 17 juillet, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a vivement réfuté toute implication de son pays dans cette affaire. Il a qualifié ces accusations de « malveillantes », les attribuant à des motifs politiques. Cette réponse ferme souligne la volonté de l’Iran de se distancier de cet incident, tout en remettant en question la crédibilité des informations relayées par les médias américains.

Cependant, la situation est loin d’être apaisée. L’Iran a profité de cette occasion pour réitérer sa détermination à poursuivre légalement Donald Trump pour son rôle dans l’assassinat du général Qassem Soleimani en 2020. Cet épisode tragique, qui avait vu la mort du dirigeant de la Force Qods lors d’une frappe de drone américaine à Bagdad, reste une plaie ouverte dans les relations irano-américaines.

L’assassinat de Soleimani, ordonné par Trump alors président, avait été justifié par le Pentagone comme une opération de « dissuasion » dans un contexte de tensions croissantes avec les groupes pro-iraniens en Irak. Cette action avait provoqué une onde de choc, avec l’ayatollah Ali Khamenei appelant à la « vengeance » et la diplomatie iranienne dénonçant une « escalade extrêmement dangereuse et insensée ».

Les répercussions de cet acte se font encore sentir aujourd’hui. Le général Amirali Hajizadeh, s’exprimant à la télévision iranienne en février 2023, a ouvertement exprimé le désir de représailles contre Trump, l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, et d’autres hauts responsables américains impliqués dans la décision d’éliminer Soleimani.

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Face à ces menaces persistantes, le Conseil national de sécurité des États-Unis a déclaré suivre attentivement depuis des années les menaces iraniennes visant d’anciens responsables de l’administration Trump. Cette vigilance accrue témoigne de la gravité de la situation et de la méfiance qui continue de régner entre les deux nations.

L’incident récent impliquant Trump a également mis en lumière les failles potentielles des services de renseignement américains, suscitant de nombreuses critiques quant à leur capacité à prévenir de telles menaces. Cette remise en question de l’efficacité des systèmes de sécurité ajoute une dimension supplémentaire à la complexité de la situation.

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