L’Afrique se donne actuellement les moyens pour jouer un rôle crucial sur le marché mondial des terres rares, un secteur actuellement dominé par la Chine. Avec plus de 70 % de l’offre mondiale de terres rares, la deuxième puissance mondiale a établi une domination qui suscite des inquiétudes parmi les pays occidentaux. Les États-Unis et l’Europe cherchent activement à réduire leur dépendance vis-à-vis de l’Empire du Milieu, et c’est dans ce contexte que l’Afrique émerge comme une alternative prometteuse.
La domination chinoise sur le marché des terres rares est incontestable. Avec sa capacité de production, la Chine contrôle une part significative de l’offre mondiale, ce qui lui confère un avantage stratégique sur le marché global. Cette situation a conduit les pays occidentaux à chercher des moyens de diversifier leurs sources d’approvisionnement pour assurer une sécurité économique et technologique.
Selon le Benchmark Mineral Intelligence, l’Afrique pourrait devenir une alternative crédible sur le marché des terres rares dans les années à venir. Les prévisions indiquent que les pays africains pourraient contribuer à hauteur de 9 % à l’approvisionnement mondial d’ici 2029. Cette perspective est soutenue par le développement de nouvelles mines dans plusieurs pays du continent, dont la Tanzanie, l’Angola, le Malawi et l’Afrique du Sud.
Le rapport de Benchmark Mineral Intelligence souligne que huit nouvelles mines devraient entrer en service sur le continent africain. Ces développements miniers représentent une opportunité significative pour les économies africaines, en particulier dans un contexte où la demande mondiale en terres rares est à son zénith, notamment dans l’industrie automobile qui utilise ces éléments pour les véhicules électriques et hybrides.
L’Afrique a le potentiel de tirer parti de cette demande croissante en terres rares pour stimuler son développement économique. Les investissements dans le secteur minier, accompagnés de politiques favorables et de partenariats internationaux, pourraient permettre aux pays africains de devenir des acteurs clés sur le marché mondial des terres rares. Cela pourrait également contribuer à diversifier les économies africaines et à réduire leur dépendance vis-à-vis des matières premières traditionnelles telles que le pétrole et le gaz.
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