La ville de Fès est secouée par une vague de protestations citoyennes face à une montée alarmante de la criminalité. Des dizaines d’habitants ont manifesté leur mécontentement devant le siège de la préfecture de police, exigeant des mesures concrètes pour endiguer cette escalade de violence.
L’indignation populaire a été catalysée par deux incidents tragiques survenus récemment. Un vendeur de pain, père de quatre enfants, a perdu la vie en tentant de protéger une jeune fille d’une agression dans le quartier d’Ain Smen. Les assaillants, armés d’un objet métallique, lui ont porté un coup mortel à la tête.
Un autre drame s’est déroulé impliquant un commerçant de produits alimentaires en gros, âgé de 40 ans. Il a succombé à ses blessures après avoir été agressé par un jeune homme de 19 ans lors d’un différend commercial. L’agresseur présumé a été appréhendé par les forces de l’ordre de la zone de Ben Souda.
Face à ces événements, les manifestants ont exprimé leur colère à travers des slogans dénonçant le climat d’insécurité qui règne dans la ville. Ils réclament une application plus rigoureuse de la loi, l’arrestation rapide des coupables et un renforcement significatif de la présence policière dans les rues.
Les autorités locales sont désormais confrontées à un défi majeur : restaurer la confiance des citoyens en garantissant leur sécurité. La brigade de police judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, mène actuellement des enquêtes approfondies sur ces affaires criminelles.
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