Les difficultés économiques rencontrées par la Chine pourraient-elles avoir des répercussions beaucoup plus néfastes pour l’économie mondiale, que ce qui était initialement prévu ? En Océanie, l’Australie subit de plein fouet le ralentissement de la croissance chinoise.
L’âge d’or commercial entre les deux pays, qui aura duré de 2012 à 2016, a rapidement laissé place à de vives tensions. Si la situation s’est apaisée depuis, l’économie australienne a d’ailleurs énormément souffert de la décision de Pékin de réduire ses importations de minerai de fer. Celles-ci représentent en effet 70% de l’activité totale de ce marché australien !
Le prix du minerai de fer dégringole
Le fait de ne plus vouloir acheter pousse ainsi les industriels australiens à devoir brader leurs stocks. Résultat ? Depuis janvier 2024, le prix du minerai de fer a chuté de 40% environ, passant de 230 dollars la tonne à, à peine 100 dollars en ce mois d’août 2024. Mais pourquoi un tel coup d’arrêt des importations chinoises ? Qu’est-ce qui motive cette décision ?
Celle-ci n’est pas politique. Elle est plutôt économique. En effet, l’économie chinoise ralentie considérablement et les répercussions de ce vacillement commencent à se faire ressentir en Océanie, donc. D’ailleurs, le ministre des Finances, Jim Chalmers, s’est montré pessimiste, affirmant que le ralentissement des besoins chinois pourrait impacter le budget national de plusieurs milliards de dollars.
Le ralentissement de l’économie chinoise se confirme
Le minerai de fer est généralement utilisé par les entreprises et les industriels spécialisés dans l’immobilier. Or, la chute de plusieurs entreprises, dont le géant Evergrande, a entraîné une nette baisse des besoins en matière première. L’acier, qui figure au premier plan, est naturellement concerné. De quoi relancer les inquiétudes émises par certains économistes, quant aux possibles répercussions d’une telle fermeture.
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