Alors que de nombreux espoirs étaient de mise quant à la possibilité qu’un accord de cessez-le-feu soit rapidement signé entre le Hamas palestinien et Israël, les négociations de ce week-end ont rapidement tourné court. Pour l’heure, pas de fumée blanche, le conflit est toujours en cours.
Alors que de nombreuses discussions ont lieu en interne concernant un possible cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien, les dirigeants du second ont accusé le gouvernement Netanyahou de faire obstruction aux négociations en cours. Selon l’organisation palestinienne, le Premier ministre israélien ne souhaite pas qu’un accord de compromis soit signé dans les délais les plus brefs.
Netanyahou, accusé par le Hamas
Les négociations s’enlisent en effet. Alors que des représentants palestiniens et israéliens se trouvaient à Doha, au Qatar, les échanges ont tourné court. Le mouvement islamiste palestinien a pointé du doigt le double discours de Benjamin Netanyahou qui, de façade, souhaiterait mettre fin au conflit, mais qui, en interne, sape les efforts d’échanges entre les différents partis engagés, en continuant les bombardements dans la région de Gaza.
Ce vendredi, les équipes américaines ont soumis une nouvelle proposition de compromis, en espérant que cette fois-ci, le plan de paix proposé soit accepté. Celui-ci a toutefois été refusé par le Hamas, selon qui cet accord répond trop largement aux exigences du gouvernement israélien et non aux leurs (reprise, par exemple, du refus d’un cessez-le-feu permanent ou d’un retrait total des forces israéliennes de la Bande de Gaza).
L’accord de paix du 2 juillet peut-il être réintroduit ?
Le Hamas est cependant disposé à ce que l’accord du 2 juillet, proposé par les Américains, soit rapidement mis en place. Ce plan de paix en deux phases prévoit, en premier lieu, une trêve de six semaines ainsi qu’un retrait des troupes israéliennes des zones les plus peuplées de la région. Dans le même temps, tous les otages du 7 octobre seront libérés. Dans un second temps, les troupes israéliennes quitteront entièrement le territoire.
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