L’Iran a fermement rejeté mardi un appel émanant de plusieurs puissances occidentales, demandant à Téhéran de renoncer à ses menaces contre Israël. Cette demande intervient dans un contexte de tensions accrues entre l’Iran et les pays occidentaux, suite à l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, que Téhéran attribue à l’État hébreu.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a réitéré la position ferme de son pays, affirmant que l’Iran n’a pas besoin de l’autorisation de quiconque pour défendre sa souveraineté. Dans un communiqué, Kanani a souligné que la République islamique est résolue à exercer ses droits légitimes, en réponse à ce qu’elle considère comme une agression injustifiée de la part d’Israël.
Cette déclaration fait suite à une communication commune entre les dirigeants des États-Unis, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Dans ce communiqué, les chefs d’État, sous l’égide du président américain Joe Biden, ont mis en garde l’Iran contre les conséquences potentielles d’une attaque militaire contre Israël. Ils ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact que de telles actions pourraient avoir sur la stabilité régionale.
Les tensions ont atteint un point critique lorsque John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré que les États-Unis estiment qu’une série d’attaques significatives pourrait être lancée par l’Iran cette semaine contre Israël. Kirby a également indiqué que Washington partage les inquiétudes d’Israël concernant une attaque imminente, non seulement de la part de l’Iran, mais aussi de ses groupes alliés dans la région.
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