Le Bénin est frappé de plein fouet depuis quelques années. Malgré les nombreux efforts déployés par le gouvernement, on enregistre toujours des attaques avec pour conséquence des pertes en vies humaine et des blessés. C’est la recherche de solution complémentaire à ce phénomène que l’institut des artisans de justice et de paix, organisation de l’église catholique a convié des experts à une réflexion.
« Nous sommes attaqués de l’extérieur. Il n’y a pas un groupe terroriste made in Benin…Il vaut mieux avoir un bon voisinage que d’avoir à gérer des adversités à ses frontières » C’est la déclaration du Député de la majorité présidentielle Nassirou Bako Arifari. Malheureusement, constate l’acteur politique qui intervenait en qualité de panéliste à la conférence mensuelle de l’institut des Artisans de Justice et de Paix.
C’était autour du thème « la coopération internationale : un regard critique et éthique sur sa contribution au développement« . Malheureusement déplore le député à l’assemblée nationale, le Bénin est en froid avec deux de ses voisins stratégiques en matière de lutte contre le terrorisme. Il s’agit du Burkina Faso et du Niger à partir desquels, selon le député Bako Arifari les individus armés non identifiés viennent attaquer le Bénin.
« Vous ne pouvez mener véritablement une lutte contre le fléau sans une coopération régionale. Nous ne pouvons réussir cette lutte sans une coopération en matière de renseignement, en matière de droit de poursuite, en matière d’échange d’informations sur les pratiques sur les groupes eux même », déclare l’ancien ministre des affaires étrangères du Bénin.
C’est un secret de polichinelle que depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023 au Niger, il s’est installé une certaine timidité dans les relations entre les pays qui se sont regroupés au sein de la confédération dénommée Aes. Une situation qui, selon le député Bako Arifari, n’est guère bénéfique pour le Bénin dans ses efforts de lutte contre le terrorisme.
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