Maghreb : ce pays pointé du doigt par les houthis, voici pourquoi

Les Houthis s’en prennent au Maroc. En effet, le fondateur du mouvement yéménite, directement soutenu par le régime iranien, a récemment pris position contre Rabat, en pointant du doigt la position marocaine sur la question palestinienne. Une manière de se présenter contre la politique de normalisation des relations avec Israël.

Abdul-Malik al-Houthi, chef du mouvement des Houthis au Yémen a tenu un discours qui a récemment été diffusé sur toutes les chaînes affiliées. Dans ce discours, il a pointé du doigt le rôle du Maroc dans la guerre en Palestine, accusant Rabat d’être à la fois traite et collaborateur du régime israélien. Pour rappel, depuis le 7 octobre et l’attaque palestinienne lors d’un festival organisé dans le sud d’Israël, une guerre totale oppose les deux partis.

Les Houthis s’en prennent au Maroc

Selon le chef du mouvement Houthi, le Maroc est en total désaccord avec les aspirations de la communauté arabe dans le monde. Évoquant un fossé grandissant entre Rabat et le reste de la communauté arabe, celui-ci a avoué être relativement déçu de ce qu’il lui était donné d’observer. Il a toutefois tenu à saluer la position pro-palestinienne du peuple marocain, qu’il a comparé à de la résistance interne.

En réalité, la position marocaine est très claire. Rabat a toujours soutenu la cause palestinienne, s’engageant fermement en faveur des droits des populations locales et en invitant à ce qu’un cessez-le-feu soit rapidement signé. En outre, des vivres, des médicaments ainsi que de l’eau ont été envoyés sur place afin de subvenir aux besoins primaires des populations déplacées.

La position marocaine, pourtant très claire

Enfin, en juillet dernier, le roi Mohammed VI a tenu un discours dans lequel il a appelé à ce qu’une solution à deux États soit privilégiée par tout le monde. Gaza ferait alors partie de l’État palestinien indépendant et aurait, comme capitale, Jérusalem-Est. Pour le moment toutefois, aucune sortie de crise ne semble être sur la table et les négociations s’enlisent laissant craindre de nouvelles victimes.

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