Mehdi Ghezzar, chroniqueur algérien, a récemment tenté de faire amende honorable après avoir provoqué une vive polémique suite à des déclarations controversées sur le Maroc. Son intervention sur la chaîne algérienne Al24 News, diffusée le 25 août, a suscité un tollé, le menant à être évincé de l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Ghezzar a présenté ses excuses au peuple marocain, affirmant que ses propos avaient été mal interprétés et manipulés.
L’essentiel de ses excuses repose sur l’idée que ses propos n’avaient pas pour but de blesser les Marocains, un peuple qu’il décrit comme « frère ». Il a souligné qu’il n’avait aucune haine envers eux et que ses commentaires visaient uniquement à critiquer des politiques actuelles, sans intention de nuire à la population marocaine. « Si mes propos ont pu vous heurter, ont pu vous chagriner ou ont pu vous blesser, j’en suis sincèrement désolé », a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’il ne faisait que son travail de commentateur politique.
Cependant, malgré ces tentatives pour apaiser les tensions, les réactions restent sceptiques. Beaucoup perçoivent ces excuses comme insuffisantes et peu sincères. Ghezzar a évoqué la manipulation de ses propos, sans entrer dans les détails, ce qui laisse planer le doute sur la véritable portée de ses excuses. En affirmant « Nous savons d’où ça vient, nous savons pourquoi et nous savons dans quel but », il semble insinuer qu’il y aurait une intention délibérée de déformer ses paroles, sans pour autant apporter des éléments concrets pour appuyer ses affirmations.
Cette controverse souligne une fois de plus la sensibilité des relations entre les deux nations et l’importance des discours médiatiques dans l’alimentation de ces tensions. Ghezzar, en choisissant de publier une vidéo sur les réseaux sociaux, a tenté de contrôler le récit autour de ses déclarations, mais cette démarche a été accueillie avec une certaine méfiance. Son renvoi de RMC n’a fait qu’accentuer les interrogations sur la responsabilité des chroniqueurs et journalistes dans la diffusion de propos potentiellement inflammatoires.
Laisser un commentaire