La question du Sahara occidental agite les débats. En effet, depuis quelques jours, on voit que plusieurs pays, dont la France et la Finlande, prennent ouvertement position en faveur du plan marocain d’autonomie. Des positions qui n’auront pas manqué d’alimenter les échanges internationaux.
Ainsi, si le Maroc s’est félicité pour ces soutiens, l’Algérie, elle, a annoncé qu’elle souhaitait rappeler son ambassadeur en France. Plus récemment, c’est le représentant du Front Polisario à l’ONU et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar, qui est revenu sur ces soutiens avérés au plan marocain, en affirmant que l’avenir de la région serait déterminé uniquement par le peuple sahraoui.
La France, critiquée pour sa position vis-à-vis du plan marocain d’autonomie
Toujours selon lui, la position de la France, qui vise à soutenir le plan marocain d’autonomie, est contraire au droit international. Ce dernier est même allé plus loin encore, en assurant que les récentes sorties du président Macron allaient à l’encontre des responsabilités de son pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Il a également profité de cette occasion pour rappeler qu’à ses yeux, la position marocaine vise en particulier à renforcer l’occupation militaire dans la région, elle qui réclame, au contraire, toujours plus d’indépendance. Une volonté farouche de décolonisation que ni la France, ni le Maroc et tous ses soutiens ne sauront contrecarrer de par leur position qu’il a qualifiée d’hostile.
Le Front Polisario critique également la position française
Cette sortie de Sidi Mohamed Omar intervient quelques jours seulement après que le Front Polisario, mouvement indépendantiste au Sahara occidental, ait ouvertement critiqué le soutien français au plan marocain. Selon ses représentants, Paris s’est tout simplement aligné sur les “thèses expansionnistes” prônées par le Maroc. Un appel à interdire la participation de la France à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a d’ailleurs été lancé.
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