Entre la France et l’Algérie, rien ne va plus ? En effet, depuis quelques mois, on observe un amoncellement de signaux négatifs entre les deux pays autrefois étroitement liés. Qu’est-ce que cela peut impliquer pour la suite des événements ? Les relations entre les deux pays sont-elles condamnées à être négatives ?
En quelques mois, les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie ont gagné en intensité. En effet, Bruno Retailleau, le nouveau ministre français de l’Intérieur n’a pas hésité à tacler l’Algérie, affirmant vouloir renégocier certains accords trop défavorables à la France. On pense notamment à l’accord de 1968, réglementant la circulation ainsi que l’emploi et le séjour de ressortissant algériens en France.
Vives tensions entre la France et l’Algérie
À cela, s’ajoutent la reconnaissance du plan marocain pour le Sahara occidental ainsi que la visite repoussée à maintes reprises du président Tebboune sur le sol hexagonal. L’Algérie ne dispose d’ailleurs toujours pas d’ambassadeur en France. La décision de rappeler Saïd Raissi a effectivement été prise après que Paris a décidé de soutenir Rabat et son plan de reconnaissance pour le Sahara occidental.
Une décision assumée par le président Macron qui semble désormais vouloir s’appuyer sur le Maroc pour rétablir certaines relations économico-politiques avec la région du Maghreb. Celui-ci a effectivement estimé que les relations avec l’Algérie étaient trop tendues pour essayer quoi que ce soit. Aujourd’hui, ces mêmes relations ne se résument d’ailleurs qu’au strict minimum.
Du temps et des discussions pour retrouver le calme
Côté français, on reproche à Alger de ne pas assez coopérer sur la question du rapatriement des clandestins algériens en France. Du point de vue économique, la France fustige la décision d’empêcher les céréaliers français d’avoir accès au marché algérien. Il faudra beaucoup de temps et d’échanges pour permettre aux deux nations de trouver des terrains d’entente sur l’ensemble de leurs points de discorde.
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