Un scandale secoue la ville de Marrakech après qu’un soldat israélien, identifié comme Moshe A., a partagé sur les réseaux sociaux des vidéos de ses vacances dans la cité ocre. Ces publications ont rapidement suscité l’indignation de la population locale et de la communauté juridique.
Le militaire, en visite au Maroc en juillet dernier, s’est vanté dans ses posts d’avoir participé à des actes de violence extrême contre des civils palestiniens à Gaza. Ses déclarations choquantes incluent des allégations de meurtres massifs, ainsi que d’autres crimes graves contre la population palestinienne.
La réaction des Marrakchis ne s’est pas fait attendre. De nombreux habitants ont exprimé leur colère face à ces révélations, appelant à des mesures immédiates contre le soldat israélien. L’affaire a pris une tournure juridique lorsqu’un groupe d’avocats du barreau de Marrakech a décidé de porter l’affaire devant la justice.
Ces juristes ont déposé une plainte auprès du procureur général de la Cour d’appel de Rabat. Leur requête vise à obtenir l’arrestation et la condamnation de Moshe A. pour une série de crimes contre l’humanité. Les accusations portées sont particulièrement graves, incluant des charges de génocide et de torture.
Dans leur plainte, les avocats s’appuient sur les propres déclarations du soldat, qui aurait admis avoir commis des actes de violence extrême, y compris des meurtres, des actes de torture et des violences sexuelles contre des Palestiniens. Les plaignants demandent que ces actes soient jugés conformément au droit marocain et international.
Cette affaire soulève des questions complexes sur la juridiction internationale et la responsabilité pénale des militaires pour des actes commis à l’étranger. Elle met également en lumière les tensions persistantes liées au conflit israélo-palestinien et son impact au-delà des frontières du Moyen-Orient.
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