C’est bientôt la fin des vacances. L’année scolaire 2024 – 2025 s’annonce à l’horizon avec son lot de casse – tête pour les parents mais aussi les apprenants, surtout les nouveaux bacheliers qui ne savent à quels saints se vouer. Si pour les primaires et secondaires, c’est l’achat des fournitures scolaires qui fait réfléchir, pour les nouveaux bacheliers c’est réussir à s’inscrire dans une université qui tracasse parent et étudiant.
« Pourvu que ma fille ait une place dans l’une des universités publiques du pays ». C’est le vœu de dame Jeanne, parent d’une jeunes fille nouvellement bachelière. Un peu comme résignée et ne comprenant pas grande chose à l’inscription sur la plateforme dénommée « aprèsmonbac.bj ». En effet, avoir une place dans une université publique au Bénin, et surtout bénéficier d’un accompagnement financier de la part du gouvernement est devenu chose complexe depuis quelques années.
Il ne suffit plus seulement de bien travailler et d’avoir une bonne moyenne à l’examen du Bac pour jouir du privilège d’avoir une bourse ou un secours universitaire. Il faut aussi réussir à obtenir une place dans une entité scolaire publique après inscription sur la plateforme dédiée à cet effet. Et c’est un premier niveau de stress pour les parents, surtout ceux qui n’ont pas grands moyens et qui ne peuvent pas se permettre le luxe d’inscrire leurs enfants dans les universités privées.
Et le second niveau de stress, c’est quand le nouveau bachelier n’a pas la moyenne requise pour prétendre à la moindre place dans une entité universitaire publique avec le soutien financier de l’Etat. Pour certains nouveaux bacheliers, il n’y a aucun espoir. Ils ont du coup décidé de se chercher un travail ou se lancer dans une autre formation, cette fois ci manuelle ou professionnelle pour espérer s’en sortir. Déjà que pour avoir accès au concours d’entrée dans les écoles et instituts universitaires, il faut avoir une mention assez bien au Bac.
Face à tout ce dilemme, les parents ne savent plus où donner de la tête. Pour ceux d’entre eux qui nourrissent encore quelque espoir, ils restent accrochés à leur téléphone, tentant simulation après simulation de trouver la meilleure opportunité d’inscription sur la plateforme. Les autres, moins tenaces, ont abandonné, réfléchissant à comment inscrire leurs enfants dans les universités privées. Dans tous les cas, cette rentrée qui s’annonce est un véritable casse-tête pour parents et apprenants.
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