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 Bénin : Un policier reconnait avoir menti pour qu’on mette en prison un commissaire

Photo Présidence du Bénin

Lors d’une audience récente devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le policier Moïse Barouka, impliqué dans une affaire de vol de pagnes à Karimama, a révisé son témoignage. L’information a en effet été rapportée par le site d’informations Libre Express. Initialement, Barouka avait accusé son supérieur, le commissaire Maxime Adjidowé, d’avoir perçu une somme de 300 000 FCFA pour libérer des suspects dans cette affaire.

Convoqués à la barre ce jeudi 30 mai 2024 devant les juges de la CRIET, les deux policiers ont plaidé non-coupable. Ils n’ont pas reconnu les faits de « trafic d’influence » qui leur sont reprochés. Le policier poursuivi avec le commissaire aurait avoué que son patron a effectivement pris les sous. Précisément, le commissaire aurait libéré un jeune homme et une dame placés en garde à vue pour vol de pagnes après avoir perçu le montant de 300 000 Fcfa.

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Barouka, le policier ayant dénoncé son supérieur a désormais déclaré avoir menti sous la pression de sa hiérarchie et réclame la libération de son commissaire, affirmant vouloir soulager sa conscience. Le commissaire Adjidowé, qui rejette depuis le début toute implication, affirme qu’il était en formation lors des faits présumés. En dépit des nouvelles révélations de Barouka, les demandes de liberté provisoire pour les deux policiers ont été refusées. Le procès se poursuivra le 7 novembre 2024.

3 réponses

  1. Avatar de Colonel Assouka Dansou Weber
    Colonel Assouka Dansou Weber

    le commissaire sera libéré c’est terminé

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Les serments dans notre pays..ne valent rien..
    Un poli cier qui ment…ne sera pas sûrement conda mné..par des mag istrats.. qui respectent pas aussi leur serments..en rendant leur décision au nom de kim

    1. Avatar de Paul Bismuth
      Paul Bismuth

      Quand on s’attaque à une corporation noble qu’est la magistrature ; c’est foutre ses doigts dans le cambouis.
      Le politique oublie mais pas les magistrats. Ça te rattrapera un jour dans les pâturages d’un hameau du Septentrion.
      Djingbin va .

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