Conflits persistants entre agriculteurs et éleveurs au Bénin : qui porte la responsabilité ?

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs au Bénin sont un phénomène persistant, entraînant des conséquences sociales et économiques graves. Malgré tout ce qui est fait, le phénomène perdure. On se demande alors ce qui peut bloque la recherche d’une solution durable et définitive à une situation qui n’a fait que trop durer. Il faut situer les responsabilités de chaque acteur impliqué, allant des gouvernements aux communautés locales. Deux morts ont été enregistrées le week-end dernier dans un affrontement entre éleveurs et agriculteurs dans le village de Kouforpiska, arrondissement de Gouandé dans la commune de Matéri, département de l’Atacora. Des habitations et des greniers appartenant aux éleveurs ont été détruits selon Fraternité Fm, une radio locale et ce, malgré la présence des forces de défense et de sécurité, déployées sur place et l’intervention du maire de Matéri. Cette situation, qui n’en est en réalité, qu’une de plus vient alourdir le bilan de pertes en vies humaine et dégâts matériels causés par les récurrents conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, un peu partout au Bénin.

Les agriculteurs, souvent en première ligne des conflits, cherchent à protéger leurs cultures contre le pâturage libre du bétail. En effet, les pratiques agricoles intensives, couplées à l’expansion des terres cultivées, contribuent à la raréfaction des ressources. Pendant ce temps il se pose la question de la nécessité de gérer durablement les terres cultivables. De leur côté, les éleveurs, qui dépendent des pâturages pour leurs troupeaux, sont souvent perçus comme des intrus par les agriculteurs. Ils ne respectent pas souvent  les limites des terres cultivées et n’adoptent aucune pratique de pâturage durable. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien 👇🏿https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

Des affrontements aux conséquences fâcheuses 

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs engendrent des tensions sociales importantes au Bénin. Les affrontements entraînent souvent des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Ils créent une ambiance de peur et de méfiance et mettent à mal la cohésion sociale et le vivre ensemble, ouvrant ainsi la porte à la vulnérabilité communautaire. Ces affrontements réguliers perturbent les activités économiques locales. Les agriculteurs, dont les cultures sont détruites par le bétail, subissent des pertes financières significatives, tandis que les éleveurs voient leurs troupeaux menacés ou parfois dispersés avec des animauxabattus. Dans les cas les plus extrêmes, on assiste à des déplacements de population, augmentant ainsi leur niveau de vulnérabilité. Ces récurrents conflits constituent un frein audialogue communautaire, renforcent les stéréotypes négatifs et compliquent la recherche de solutions pacifiques. 

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7 réflexions au sujet de “Conflits persistants entre agriculteurs et éleveurs au Bénin : qui porte la responsabilité ?”

  1. Qu est ce que vous en connaissez…des liens..entre les peuhls..leurs bêtes..et la nature..???
    Oui..il faut évoluer..s adapter…aux temps et aux contextes..
    Pour nous ..la nature appartient à tout le monde..les animaux compris
    On accepte pas.. que certains s offrent le privilège..de penser..qu une partie de cette nature est leur propriété exclusive..

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    • AZIZ LE JEUNE SULTAN ! IL EST TEMPS QUE TU OUVRES LES YEUX . TOUT CES MAL..FRATS APPELLES HONTEUSEMENT ELEVEURS DE BOEUFS DOIVENT PASSER A LA CRIET ET ENFERMES APRES POUR 30 ANS CAR ILS COMMETTENT ASSEZ DE CRIMES

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  2. On est en 2024, on ne peut plus permettre aux éleveurs de bœufs de nourrir leurs bêtes en les promenant de pâturage en pâturage qui ne leur appartient pas. On doit leur permettre de disposer de leur propre pâturage pour nourrir leurs bêtes. Comme le font tous les autres éleveurs d’animaux. En terme de production de viande, cette manière ne permet pas à nos pays d’avoir une production suffisante. A un moment donné, il faut rendre l’élevage de bœuf moderne.

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  3. Quand vous avez des éleveurs peulhs qui ne respectent rien et sont des violents à la limite des criminels ; même les pouvoirs publics sont dépassés parce que ces gens-là sont imprévisibles. Je ne stigmatise pas l’ethnie peulh mais les éleveurs dont l’un d’entre eux qui se dit enseignant dans un lycée Strasbourgeois en est l’illustration. Un sauvageon.

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      • @Aziz
        ….des éleveurs peulhs qui ne respectent rien et sont des violents à la limite des criminels ; même les pouvoirs publics sont dépassés parce que ces gens-là sont imprévisibles……
        Aziz bravo, tu pourras aider « les MIENS » pardon les TIENS à mieux se civiliser. Que faire:
        -dire bonjour dire bonsoir aux autres extra famille
        – veiller à faire promener les vaches au milieu des autoroutes et non pas dans les champs des autochtones sédentaires.
        -ne pas chercher les femmes des autres
        – chaque matin manger du garba et ne pas consommer du wagashi pour prendre du poids
        -ne pas voler les espaces des autres

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