Les récentes frappes militaires israéliennes sur le territoire iranien, menées dans la nuit du vendredi au samedi, suscitent de vives réactions diplomatiques au Maghreb. L’Algérie et la Tunisie s’élèvent contre cette opération qu’elles considèrent comme une violation du droit international.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a rapidement manifesté sa solidarité avec Téhéran, dénonçant une agression qui bafoue la souveraineté iranienne et les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies. Cette prise de position s’accompagne d’un appel pressant à la communauté internationale pour contrer les actions de l’État hébreu au Moyen-Orient.
La position tunisienne se révèle particulièrement ferme face à cette escalade des tensions. Les autorités de Tunis replacent ces frappes dans un contexte plus large, évoquant notamment le conflit en cours à Gaza et les opérations militaires israéliennes au Liban et en Syrie.
Le spectre d’une guerre régionale préoccupe particulièrement les diplomates tunisiens. Leur analyse souligne les dangers d’une déstabilisation qui dépasserait les frontières du Moyen-Orient pour menacer l’équilibre mondial. Face à ce qu’elle qualifie de mépris des engagements internationaux, la Tunisie exhorte les instances mondiales à intervenir.
Les deux pays maghrébins s’accordent sur l’urgence d’une réponse internationale coordonnée. Leurs déclarations respectives témoignent d’une inquiétude croissante face aux répercussions potentielles de cette nouvelle escalade sur la stabilité régionale et la paix mondiale.
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