La première conférence ministérielle Russie-Afrique a offert un cadre propice à la réflexion sur les perspectives de coopération entre le continent africain et la Russie dans le domaine de la numérisation. Parmi les interventions marquantes, celle de Tatenda Mavetera, ministre zimbabwéenne de l’Information, a souligné l’importance de l’engagement de l’Afrique dans des projets conjoints de numérisation, en vue d’améliorer les administrations publiques africaines. Selon elle, cette collaboration pourrait constituer une avancée notable pour le développement de l’administration électronique en Afrique.
L’expérience russe en matière de gestion numérique pourrait apporter des solutions adaptées aux défis administratifs auxquels l’Afrique est confrontée. Mavetera a mis en avant le potentiel de la numérisation pour réduire les coûts des services publics, un enjeu majeur pour plusieurs États africains en quête de solutions pour améliorer l’efficacité administrative tout en restant économiquement viables. Elle a également évoqué la possibilité pour l’Afrique d’accroître l’alphabétisation numérique de ses citoyens en tirant parti des compétences russes, ce qui contribuerait à la fois à moderniser les services publics et à faciliter l’accès des populations aux outils numériques.
L’appel lancé par le Zimbabwe reflète un désir de coopération avec la Russie, au-delà des échanges traditionnels, pour répondre aux besoins croissants de transformation numérique des institutions publiques africaines. La ministre zimbabwéenne a exprimé l’espoir que cette collaboration engendrera des résultats tangibles, en particulier pour des pays dont les infrastructures numériques en développement bénéficieraient d’une impulsion supplémentaire à travers ces échanges.
En s’ouvrant à des partenariats de numérisation, l’Afrique pourrait ainsi favoriser une administration plus réactive et inclusive, tout en offrant des solutions adaptées aux réalités locales.
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