En Libye, le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’unité nationale temporaire, Imad Trabelsi, a récemment suscité une vive controverse suite à ses déclarations lors d’une conférence de presse. L’officiel libyen se prononçait sur de nouvelles mesures sur le port du voile.
Selon Trabelsi, ces nouvelles mesures visent à renforcer les normes sociales et morales du pays. Parmi les propositions les plus médiatisées, le ministre a annoncé son intention d’imposer le port du hijab pour les femmes, d’interdire la mixité dans les cafés, et de restreindre l’importation de certains types de vêtements.
Il a également précisé que son ministère prévoit la mise en place d’une police des mœurs et un accent particulier sur la sécurité publique. Des mesures de suivi seront prises dans les rues ainsi que sur les réseaux sociaux, y compris le site TikTok. Ces annonces ont immédiatement divisé l’opinion publique libyenne.
Certains y voient une atteinte aux libertés individuelles, tandis que d’autres estiment que ces mesures sont nécessaires pour préserver les valeurs morales du pays. Le débat autour de ces décisions soulève des questions profondes sur le rôle du gouvernement dans la régulation des comportements sociaux et personnels. Alors que le ministre affirme agir pour le bien de la société, ses opposants craignent une dérive autoritaire qui pourrait compromettre les acquis en matière de droits et de libertés.
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