Les enfants dits « sièges » et ceux nés avec des malformations congénitales sont souvent confrontés à un regard difficile de la société. Ils en arrivent même à être au mieux des cas déifier ou au pire diaboliser. Malgré tout ce qui est fait depuis quelques années, le regard de la société sur ces enfants peinent à changer. Cette réalité soulève des questions sur la manière dont les normes esthétiques, les attentes sociales et la perception de la différence influencent la vie de ces enfants et de leurs familles. Les enfants « sièges » sont ceux qui naissent dans une position anormale, généralement en siège, plutôt qu’en position céphalique, ce qui peut rendre l’accouchement plus compliqué et augmenter les risques de complications. Bien que de nombreux enfants naissent dans cette position sans conséquence, le fait que cette situation soit perçue comme une « anomalie » dès la naissance contribue à l’impression que ces enfants sont déjà « différents ». Ce sont eux qu’on désigne par « Agossou, Agossi ».Ce regard extérieur marque, à son tour, la perception que la société a d’eux, et engendre des préoccupations inutiles, de l’isolement pour les parents la déification ou la diabolisation.
Les malformations congénitales qui suscitent compassion ou Peur
Les enfants nés avec des malformations congénitales, qu’elles soient visibles ou non, connaissent souvent une expérience similaire : celle d’être vus à travers le prisme de la différence. Que ce soit une malformation physique évidente, comme une fente labiale, un doigt de plus ou de moins, une dent à la naissance… une malformation cardiaque, ou une maladie génétique affectant l’apparence ou le développement, ces enfants sont régulièrement soumis à des jugements hâtifs. Leur apparence peut susciter des sentiments contradictoires chez les autres : de la compassion, mais aussi de l’évitement ou de la peur. L’un des plus grands défis est ce regard malveillant ou la stigmatisation sociale qui en découle. En raison des stéréotypes autour de la beauté physique et de la « normalité », ces enfants peuvent être marginalisés, voire victimes de moqueries ou de rejet. Les parents, eux aussi, sont confrontés à des défis uniques, devant jongler entre l’amour pour leur enfant et les réactions souvent incompréhensives de leur entourage. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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