La NASA a annoncé mardi que les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams, bloqués depuis juin dans la Station spatiale internationale (ISS), ne pourront pas revenir sur Terre avant fin mars au plus tôt. Ces deux vétérans de l’espace se sont retrouvés coincés suite à des défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait transportés.
Face aux problèmes techniques du Starliner, la NASA avait décidé de le faire revenir à vide et de rapatrier les astronautes via la mission SpaceX Crew-9, partie en septembre avec deux places libres. Cependant, le lancement de la mission suivante Crew-10, qui doit permettre leur retour, vient d’être reporté à fin mars pour permettre le développement d’un nouveau vaisseau Dragon.
Un séjour spatial inattendu
Cette situation prolonge significativement la mission des deux astronautes, qui passeront ainsi plus de neuf mois dans l’espace au lieu des huit jours initialement prévus. Les problèmes détectés sur le système de propulsion du Starliner ont conduit la NASA à remettre en question la fiabilité du vaisseau de Boeing, déjà confronté à de nombreuses difficultés avec ses avions de ligne.
Malgré ces complications, les astronautes semblent prendre la situation avec philosophie. Lors d’une conférence de presse en septembre, Suni Williams expliquait que leur expérience dans la Navy les avait préparés à ce genre d’imprévus dans les missions, quand bien même celui-ci n’avait probablement qu’été imaginé, mais pas vraiment anticipé.
Une adaptation remarquable de la part des principaux concernés
Cette situation exceptionnelle met en lumière non seulement la capacité d’adaptation de ces deux astronautes, mais aussi les défis techniques persistants dans l’exploration spatiale, même pour des entreprises aussi expérimentées que Boeing. Un contretemps qui souligne l’importance d’avoir des solutions de secours dans les missions spatiales. Une mauvaise nouvelle toutefois pour Boeing, qui prend énormément de retard sur la concurrence, notamment SpaceX.
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