Maghreb : ce pays veut renforcer sa capacité de production de poissons

Photo Greenpeace

L’Algérie entend dynamiser son secteur aquacole en misant sur la relance de la production d’aliments pour poissons dès 2025. Lors d’une rencontre récente réunissant des acteurs locaux et l’Office national des aliments du bétail (ONAB), le ministère de l’Agriculture a réaffirmé cet engagement pour soutenir l’offre locale de poissons.

Actuellement, l’aquaculture représente moins de 5 % de la production nationale halieutique, estimée à 125 500 tonnes en 2023. Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement ambitionne d’accroître la contribution de l’élevage piscicole à 50 % de la production nationale et de porter cette dernière à 200 000 tonnes d’ici 2030, soit une hausse d’environ 60 %.

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Plusieurs initiatives récentes montrent une volonté claire d’atteindre ces ambitions. En mai dernier, Aqua Continentale a investi près de 8 millions USD dans une unité de production d’aliments pour poissons, avec le soutien technologique de l’Américain E.S.E Intec. En parallèle, une coopération avec la Corée du Sud, annoncée en octobre dernier, prévoit l’installation d’une fabrique d’aliments d’une capacité de 10 tonnes par jour à Ouargla, en partenariat avec la KOICA.

Si le plan stratégique global n’a pas encore été dévoilé, ces actions s’inscrivent dans une feuille de route en cours d’élaboration pour moderniser l’industrie de la pêche et de l’aquaculture. L’objectif central reste de renforcer l’autosuffisance alimentaire tout en diversifiant l’économie algérienne.

En stimulant la production d’aliments pour poissons, l’Algérie souhaite offrir un nouvel élan à son secteur aquacole, garantissant ainsi une augmentation durable de l’offre locale de poissons dans les prochaines années.

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