En Russie, un scandale médical suscite l’indignation : une femme de 53 ans, Lyubov, n’arrive plus à fermer les yeux après une intervention de chirurgie esthétique réalisée par une prétendue chirurgienne, Tatiana Stankevitch. Cette dernière, âgée de 38 ans, opérait clandestinement depuis son appartement à Moscou sans qualifications reconnues.
Lyubov, qui souhaitait réduire l’excès de peau sous ses yeux, a subi une blépharoplastie aux conséquences dramatiques. « Mes paupières se retournaient, j’avais des bleus massifs », a témoigné la victime. Ignorant les recommandations médicales, Stankevitch minimisait ses complications et promettait une amélioration spontanée. Mais l’état de Lyubov a empiré, nécessitant une prise en charge d’urgence dans une clinique spécialisée.
Les autorités ont découvert que Stankevitch, esthéticienne de formation, n’avait aucune licence pour pratiquer des chirurgies. Plusieurs patientes, séduites par des tarifs compétitifs, ont également porté plainte, dénonçant des complications graves, dont l’une nécessitant des soins intensifs.
En défense, Stankevitch nie toute responsabilité, affirmant que les interventions se sont déroulées dans des cliniques et que certaines patientes auraient « ignoré ses conseils postopératoires ». Cependant, les enquêteurs ont saisi des photos et des médicaments suspects dans son domicile.
La pseudo-chirurgienne, désormais assignée à résidence, fait face à des accusations de pratiques illégales. Les autorités continuent leurs investigations, craignant que d’autres victimes n’émergent. Ce fait divers met en lumière les dangers des opérations clandestines et l’importance de vérifier les qualifications des praticiens.
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