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Affaire Boko au Bénin : Comme Kato Attita, Me Ayodélé déplore une justice expéditive

Olivier Boko. © Erick Ahounou/AID

Dans une interview accordée à la presse, Maître Ayodélé Ahounou, avocat de l’homme d’affaires béninois Olivier Boko, s’est dit profondément préoccupé par les récents développements du dossier. Il dénonce une violation manifeste des droits de la défense et une précipitation dans la procédure judiciaire. Selon l’avocat, la décision rendue par la commission de l’instruction le 26 décembre dernier, qui clôture l’instruction et renvoie les accusés devant une juridiction de jugement, est problématique à plusieurs niveaux.

Il explique que cette décision intervient alors que des demandes de mesures d’instruction complémentaires sont toujours pendantes. « La loi oblige les juges à statuer sur ces demandes avant toute clôture », rappelle-t-il. Par ailleurs, Maître Ahounou met en lumière des incohérences dans le traitement des actes d’instruction. Certains de ces actes, attaqués pour nullité, n’ont pas été examinés par les juridictions compétentes, en violation des principes fondamentaux du droit. L’avocat fustige une procédure qu’il qualifie de « cavalière ».

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Pour lui, tout semble indiquer une volonté de précipiter les choses, au mépris des recours légaux. « Il est incompréhensible que des magistrats agissent de cette manière alors que le recours devant la Cour suprême, qui est suspensif, est toujours en cours », déclare-t-il. Il s’interroge également sur la pertinence de poursuivre un procès alors que les accusations reposent principalement sur les déclarations d’un seul témoin à charge.

« Pourquoi ne pas simplement notifier les condamnations et envoyer les accusés en prison ? », s’indigne-t-il, dénonçant une justice qui semble avoir déjà rendu son verdict. Maître Ahounou conclut en rappelant l’importance d’un système judiciaire respectueux des lois et des droits humains. « L’État de droit est notre garantie collective. Il est inadmissible que des pratiques contraires aux principes fondamentaux viennent éroder cette confiance », affirme-t-il. Face à ces préoccupations, l’avocat appelle les autorités judiciaires à une introspection et à un strict respect des procédures, pour garantir une justice impartiale et préserver l’image de l’État béninois sur la scène internationale.

3 réponses

  1. Avatar de Paul Ahéhénou
    Paul Ahéhénou

    Bastille ! Bastille ! C’est à croire que vous en savez quelque chose, à part ce que le français racontent à la gloire de leur pays. Sois donc fier de ton pays et de sa justice.

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Tu es la seule personne à croire en la justice dans ce pays
      Même les acteurs..de ce système judiciaire..ne croient même pas.en lui..
      J ai dit..ici… que la reconstruction de ce pays..par le jugement..de certains acteurs de ce système..des bidasses..qui ont tué..et les inventeurs du certificat de conformité..
      L épuration à la sergent..doe.au Liberia..ou à l iranienne en 79… afin ..plus que jamais dans ce pays.. cela ne se reproduise plus

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Est ce en dénonçant avec la bouche.. que nous allons nous libérer cette pègre.. composée..des gens payés avec nos impôts..qui se mettent.. volontairement ou non..au service d un homme..???…
    La constitution.. garantie..la résistance par tous les moyens contre..l imposture et la dictature
    La bastille..a bien été prise..par un peuple qui n en pouvait plus..n est ce pas…
    Ne me demandez pas combien se sont sacrifiés pour l intérêt..de l ensemble du peuple

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