Le potentiel en hydrocarbures de l’Algérie n’est plus à démontrer. Le pays maghrébins l’un des plus grands potentiels pétrogaziers d’Afrique. Avec le déclenchement du conflit russo-ukrainien, l’Algérie s’est positionnée comme un acteur majeur du paysage énergétique international.
Nombreux sont les pays européens qui accourent en Algérie pour signer d’importants contrats d’approvisionnements. Fortement sollicité, le pays compte bien tirer le maximum de profits. L’Algérie compte aussi mettre son expertise au service d’autres pays africains. Le Niger fait partie des pays qui ont signé des accords énergétiques avec l’Algérie.
Le groupe algérien Sonelgaz, acteur majeur du secteur énergétique, a récemment révélé son intention de contribuer à l’augmentation des capacités de production d’électricité du Niger en construisant une centrale électrique moderne. Cette annonce marque une étape importante dans la coopération entre les deux pays voisins, unis par une vision commune de développement énergétique durable.
Dans un communiqué diffusé le jeudi 23 janvier, Sonelgaz a indiqué qu’une délégation composée de cadres dirigeants et de spécialistes sera dépêchée au Niger dans les prochains jours. Leur mission : évaluer les besoins énergétiques locaux et définir les modalités techniques pour la réalisation de cette infrastructure clé. Le Niger, malgré ses riches ressources naturelles, fait face à des défis majeurs en matière d’accès à une énergie fiable.
Ce partenariat avec Sonelgaz représente une opportunité pour le pays d’améliorer significativement son réseau électrique, en répondant à une demande croissante liée à son développement économique et à l’urbanisation rapide. La construction de cette centrale pourrait également contribuer à réduire les délestages fréquents qui perturbent les activités économiques et sociales du pays. Pour l’Algérie, ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider son influence en Afrique subsaharienne à travers des partenariats gagnant-gagnant
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