Maghreb: ce pays a un plan pour ne plus manquer d’eau

Photo Steve Johnson - Unsplash

Face à la pression croissante sur ses ressources en eau, le Maroc développe une stratégie ambitieuse de dessalement et de gestion hydraulique. Le ministre Ahmed El Bouari a annoncé un programme de construction de stations de dessalement d’eau de mer, avec l’objectif de produire 1,7 milliard de mètres cubes d’eau dessalée d’ici 2030, répondant aux défis urgents de la sécheresse.

Ce programme vise à alimenter les villes côtières en eau potable et à soulager les ressources hydriques traditionnelles, notamment pour l’agriculture. Plusieurs régions du pays bénéficieront de ces nouvelles infrastructures, répondant aux directives royales de développement durable. Une manière pour le Maroc, de lutter plus efficacement contre les défis imposés par le réchauffement climatique.

Publicité

Un défi hydraulique majeur

Les projets comprennent plusieurs stations stratégiques : Dakhla (37 millions m³/an), Casablanca et Oriental (300 millions m³), Tanger et Rabat (150 et 300 millions m³), ainsi que des stations dans les régions de Souss-Massa, Oum Errabia et Tensift. Un projet qui couvre donc, une grande partie du territoire marocain.

Le Maroc mise également sur les « autoroutes de l’eau », avec des raccordements entre bassins hydriques ayant déjà permis de transférer 580 millions de mètres cubes, et des projets en cours pour alimenter différentes régions. Des projets d’envergure, coûteux mais absolument essentiels pour assurer un apport hydrique constant et l’indépendant du pays face au manque éventuel de ressources primaires.

Les impacts du changement climatique

Le contexte régional est marqué par une hausse significative des températures au Maroc et dans le Maghreb, entraînant des sécheresses prolongées et critiques. Ces conditions extrêmes menacent l’agriculture, la biodiversité et la sécurité alimentaire, rendant ces investissements dans la gestion de l’eau encore plus essentiels pour l’adaptation aux changements climatiques et la résilience des écosystèmes et des communautés locales.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité