Maghreb: ce pays dans le top 5 africain des écosystèmes entrepreneuriaux

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Le paysage des startups africaines a connu une évolution contrastée en 2024, avec un total de 2,2 milliards de dollars levés, en baisse de 25% par rapport à 2023. Dans ce contexte, le Maroc maintient sa position dans le top 5 continental avec 70 millions de dollars de levées de fonds, bien que restant loin derrière les « Big 4″ (Kenya, Nigeria, Égypte, Afrique du Sud) qui dominent le marché.

La concentration des investissements reste marquée, avec le Kenya en tête totalisant 638 millions de dollars, soit 29% des fonds continentaux. Le Maroc, malgré son rang modeste par rapport aux leaders, surpasse plusieurs pays comme le Ghana et la Tanzanie, démontrant la résilience de son écosystème entrepreneurial.

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Un marché africain en pleine mutation

L’année 2024 a été marquée par une forte polarisation des investissements, avec la moitié des financements captés par seulement dix startups sur l’ensemble du continent. En Afrique du Nord, le total des levées a atteint 478 millions de dollars, en baisse de 35%, principalement due au recul de l’Égypte qui reste néanmoins leader régional avec 400 millions de dollars.

Le Maroc bénéficie d’atouts significatifs, notamment grâce à des initiatives institutionnelles comme « Innov Invest » et « 212 Founders« , ainsi que le soutien de fonds d’investissement locaux tels qu’UM6P Ventures et CDG Invest. Ces structures contribuent activement au développement de l’écosystème startup national.

Les startups africaines, promises à un bel avenir

Pour rivaliser avec les leaders continentaux, l’écosystème marocain devra intensifier son internationalisation et renforcer sa capacité à attirer talents et investissements internationaux. Le pays dispose d’un potentiel important dans le paysage entrepreneurial africain, mais devra redoubler d’efforts pour transformer ses promesses en leadership régional effectif alors que dans le même temps, d’autres pays devraient connaître une forte croissance au niveau du nombre de jeunes startups développées. Une concurrence au service de l’écosystème entrepreneurial.

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