La Conférence épiscopale italienne a publié vendredi de nouvelles directives concernant la formation des prêtres. Le document, intitulé « Orientations et normes pour les séminaires », apporte des modifications dans l’évaluation des candidats homosexuels à la prêtrise. Selon ces lignes directrices, l’orientation sexuelle ne sera plus le critère unique de sélection, mais sera considérée comme un élément parmi d’autres dans l’examen global de la personnalité du candidat.
Une doctrine catholique inchangée
Les directives maintiennent les fondamentaux de la doctrine catholique. L’Église continue de considérer l’activité homosexuelle comme « intrinsèquement désordonnée ». Les prêtres homosexuels, à l’instar des prêtres hétérosexuels, doivent respecter le vœu de célibat. La position officielle exclut toujours de l’ordination les hommes qui « pratiquent l’homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondes ou soutiennent la culture gay« . Les femmes restent également exclues de la prêtrise, quelle que soit leur orientation sexuelle.
Un héritage doctrinal séculaire
Historiquement, l’Église catholique a maintenu une position constante sur l’homosexualité depuis le Moyen Âge. Le Catéchisme de l’Église, formalisé au XVIe siècle lors du Concile de Trente, a codifié cette position en distinguant l’orientation homosexuelle des actes homosexuels. Si l’Église a toujours appelé à accueillir les personnes homosexuelles avec « respect, compassion et délicatesse », elle a systématiquement condamné les pratiques homosexuelles, les considérant comme contraires à la loi naturelle. Cette approche doctrinale, réaffirmée par les différents papes au fil des siècles, reste le fondement théologique des positions actuelles du Vatican.
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