Le marché des hydrocarbures représente un pilier majeur pour l’économie des nations exportatrices, générant des revenus substantiels qui alimentent leurs réserves de devises étrangères. Les récentes données publiées par les organismes de surveillance révèlent que l’Algérie, acteur clé du secteur pétrolier au Maghreb, fait face à une contraction notable de sa production en ce début d’année 2025.
Les chiffres communiqués par le centre de recherche énergétique de Washington mettent en lumière une réduction de 8 000 barils par jour, ramenant la production quotidienne à 895 000 barils en janvier 2025. Cette diminution marque un seuil historique, comparable aux niveaux observés en mai 2021, où la production s’élevait à 887 000 barils journaliers.
Cette baisse s’inscrit dans une stratégie coordonnée avec l’OPEP+, alliance dont l’Algérie est membre active. Le pays a mis en œuvre deux phases de réduction volontaire : une première initiative de 48 000 barils quotidiens depuis mai 2023, suivie d’une seconde diminution de 51 000 barils par jour début 2024. Ces mesures s’alignent sur l’engagement collectif de l’alliance visant une réduction globale de 2,2 millions de barils journaliers jusqu’en mars 2025.
Les statistiques de l’OPEP soulignent que la production algérienne actuelle se situe 13 000 barils en dessous du quota officiel fixé à 908 000 barils par jour. Cette situation témoigne de l’adhésion rigoureuse du pays aux accords internationaux, participant ainsi à l’effort global de régulation du marché pétrolier.
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