Pétrole au Maghreb : lancement d’un projet de construction de raffinerie

Photo : Reuters

Le déclenchement de la crise russo-ukrainienne a quelque peu bouleversé le marché de l’approvisionnement mondial en hydrocarbures. Certains pays comme l’Algérie ont réussi, ont su profiter de cette situation pour gonfler leur carnet de commande. Actuellement, les premières autorités enclenchent divers mécanismes pour dénicher de juteux filons capables de propulser l’économie nationale dans une autre dimension.

Le pays continue de miser sur ses ressources pétro-gazières pour consolider son économie et assurer son rôle de fournisseur clé sur la scène énergétique internationale. Dans cette dynamique, le Premier ministre Nadir Larbaoui a officiellement lancé les travaux d’une nouvelle raffinerie de pétrole à Haoud El-Hamra, située à Hassi Messaoud, l’un des plus grands bassins pétroliers du pays. Ce projet, d’envergure stratégique, devrait renforcer les capacités de raffinage nationales et améliorer la valorisation des hydrocarbures produits sur le territoire.

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Alger, déjà premier producteur de gaz naturel en Afrique et parmi les premiers exportateurs mondiaux, cherche à maximiser la rentabilité de ses hydrocarbures en réduisant sa dépendance aux importations de produits raffinés. Actuellement, une partie du carburant consommé localement provient encore de l’étranger, une situation paradoxale pour un pays aussi riche en ressources fossiles.

La raffinerie de Haoud El-Hamra vise ainsi à renforcer l’autosuffisance énergétique du pays tout en augmentant la part de la transformation locale du pétrole brut. L’objectif est double : réduire les importations et générer des revenus supplémentaires en exportant des produits pétroliers finis vers des marchés demandeurs, notamment en Afrique et en Europe.

Au-delà de ses implications pour le secteur énergétique, ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification économique et d’industrialisation. La raffinerie devrait permettre la création de milliers d’emplois directs et indirects, notamment dans les domaines de la logistique, de la maintenance et des services liés aux hydrocarbures. De plus, le développement des infrastructures pétrolières modernes en Algérie contribue à attirer davantage d’investissements étrangers dans le secteur des énergies. En améliorant ses capacités de raffinage, le pays renforce son attractivité auprès des grandes compagnies pétrolières et énergétiques qui cherchent à nouer des partenariats stratégiques.

3 réponses

  1. Avatar de Bounegab abdelghani
    Bounegab abdelghani

    c’est tjrs comme ça quand il s’agit de l’Algérie on le cite comme pays du Maghreb mais quand il s’agit de notre voisin de l’ouest on précise nofn le Maroc ça c’est la stratégie médiatique des occidentaux pour mettre en valeur les soumis a leur diktacte les larbins et les soumis

  2. Avatar de Najat
    Najat

    Le titre de votre publication porte une confusion, Maghreb ou Maroc fait référence au Royaume du Maroc. Le grand maghreb ou les pays maghrébins sont des noms donnés par la France. Algérie, Tunisie, Libye et Maroc sont des pays du nord africain et chaque pays a son propre nom. Maghreb = مغرب en arabe et c’est bien Maroc.

  3. Avatar de Hocine Afrit
    Hocine Afrit

    Heureusement que les autorités algériennes sont passées des paroles aux actes concernant la diversification de l’économie nationale. Les hydrocarbures devraient être un plus et non pas la source essentielle des revenus du pays. l’Algérie pourrait être très riche sans l’apport du pétrole et du gaz (conventionnels et de schiste) grâce à son immense superficie et ses autres ressources dont la plus importante est sa jeune population.

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