Salut nazi: un ex-conseiller de Trump accusé après Elon Musk

Photo: Don Irvine

La Conservative Political Action Conference (CPAC), rassemblement annuel de l’extrême droite mondiale, est secouée par une nouvelle controverse. Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, est accusé d’avoir effectué un salut nazi lors de la première journée de l’événement, le jeudi 20 février au soir. Cette polémique a conduit Jordan Bardella, président du Rassemblement national, à annuler sa participation, évoquant un « geste faisant référence à l’idéologie nazie« .

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été immédiates. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a comparé ce geste à celui d’Elon Musk lors de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, où le milliardaire avait déjà suscité la controverse avec un salut jugé « fasciste » ou « nazi » par certains, bien que d’autres y aient vu un « geste maladroit« .

Publicité

La radicalisation du mouvement MAGA

Joshua Reed Eakle, président de l’organisation Project Liberal, a réagi vivement sur X en partageant la vidéo de l’incident, affirmant que « le nazisme a officiellement pris le contrôle du GOP » (Grand Old party – le parti républicain américain). Cette nouvelle polémique survient dans un contexte politique déjà tendu au sein du Parti républicain.

Sur scène, Steve Bannon a multiplié les déclarations incendiaires, affirmant que « le futur des États-Unis est MAGA » et appelant à « Trump en 2028« , suggérant ainsi une présidence qui dépasserait les limites constitutionnelles actuelles. Ces propos ont suscité de vives inquiétudes quant à la dérive autoritaire du mouvement.

L’impact sur l’extrême droite mondiale

Même Nick Fuentes, figure connue du suprémacisme blanc, a exprimé son malaise face au geste de Bannon, le qualifiant de « salut romain » tout en admettant que c’était « un peu inconfortable, même pour un gars comme lui« . Cette réaction inattendue souligne la gravité de l’incident et ses possibles répercussions sur le mouvement d’extrême droite international. En France, Jordan Bardella, représentant du RN, qui devait prendre la parole a d’ailleurs décidé de ne pas procéder. Giorgia Meloni, dirigeante italienne, pourrait faire de même.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité