Trump: après la France, Erdogan s’oppose ouvertement à un de ses projets

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Le projet américain pour Gaza continue de provoquer une vague d’indignation internationale. La semaine dernière, Donald Trump annonçait, aux côtés de Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche, son intention de placer l’enclave palestinienne sous contrôle américain et d’en déplacer les habitants vers les pays voisins. La France avait immédiatement réagi par la voix de Sophie Primas, qualifiant ces propositions de « dangereuses pour la stabilité et le processus de paix« , tandis que le Quai d’Orsay dénonçait une « violation grave du droit international« .

La Turquie rejette catégoriquement le plan américain

Le président turc Recep Tayyip Erdogan vient d’ajouter sa voix à cette opposition croissante. Dans une déclaration diffusée sur la chaîne TRT Haber, il a fermement rejeté l’initiative américaine, assurant que « le monde islamique n’acceptera jamais le plan de Trump ». Le dirigeant turc a particulièrement critiqué l’accord entre le président américain et Benjamin Netanyahou, qu’il n’a pas hésité à qualifier de « meurtrier« , considérant leur entente comme « une grande menace pour la paix mondiale ». Erdogan a rappelé avec force que « la bande de Gaza appartient aux Palestiniens » et que « personne n’a le droit de la leur prendre« , exigeant une révision rapide du projet américain.

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Une opposition internationale qui se renforce

Le plan américain prévoit non seulement un contrôle à long terme de Gaza par les États-Unis, mais également le déplacement des Palestiniens vers d’autres pays de la région, lesquels seraient appelés à financer cette relocalisation. Donald Trump a même évoqué la possibilité d’un déploiement militaire américain dans l’enclave si nécessaire. Cette proposition rencontre une résistance unanime des pays arabes et de nombreux États occidentaux. La France, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a souligné les risques majeurs pour la stabilité régionale, notamment pour l’Égypte et la Jordanie. Paris défend une autre vision : celle d’un futur État palestinien sous l’autorité palestinienne, excluant le Hamas, dans le cadre d’une solution à deux États. L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) s’est également positionnée contre ce projet, renforçant le front du refus face aux ambitions américaines pour Gaza.

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