Ces deux derniers jours, l’ancien président béninois, Boni Yayi, a entrepris une visite auprès de deux grandes figures politiques béninoises : Nicéphore Soglo, ex-président de la République, et Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale. Cette démarche intervient dans un contexte politique marqué par des appels croissants de l’opposition au dialogue national. L’initiative de Boni Yayi soulève de nombreuses interrogations, mais aussi de vives attentes.
Même s’il est dit officiellement qu’il s’agissait pour l’ancien chef d’Etat et actuel président du parti Les Démocrates d’aller présenter ses vœux de nouvel an aux deux personnalités qu’il a visitées, le déplacement de Boni Yayi pourrait bien cacher d’autres intentions. En effet, en 2019, le Bénin a connu une période de crise politique qui a secoué le pays avec des conséquences qui ont marqué certains citoyens. Depuis cette période, des appels à un dialogue national ont été émis à plusieurs reprises par des acteurs politiques bien que les autorités béninoises ont toujours clamé que le pays n’était pas en crise et qu’un dialogue national n’était pas nécessaire. Boni Yayi, qui fut président du Bénin de 2006 à 2016, a pris une position claire en faveur d’une réconciliation nationale. Les visites de Yayi auprès de Soglo et Houngbédji pourraient être perçue comme un acte symbolique pour prêcher la bonne nouvelle de la réconciliation et rallier ces deux personnalités à la cause d’un dialogue national inclusif dans la perspective des élections de 2026. D’ailleurs, dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, au lendemain de la condamnation à 20 ans de réclusion criminelle de Boko Olivier et Oswald Homéky, le parti Les Démocrates que dirige Boni Yayi a encore réaffirmé son appel à un dialogue national pour sortir de l’impasse politique dans laquelle le nouveau code électoral pourrait plonger le pays. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
Probables sujets d’échange avec Soglo et Houngbédji
Nicéphore Soglo, président de la République de 1991 à 1996, une figure respectée de la politique béninoise, a toujours été un défenseur du dialogue politique et de la démocratie. Depuis sa retraite politique, Soglo reste une voix influente au sein de la classe politique. Son soutien à un dialogue national serait la bienvenue. Lors de leur rencontre, Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont peut-être abordé au nombre des sujets, les enjeux cruciaux du moment, c’est – à – dire la nécessité de garantir des élections transparentes pour 2026.
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Pour ceux qui ne sont pas abonnés et qui n’ont pas pu lire la suite comme le Sultan, je me fiât le plaisir de vous le résumer.
Il est dit en substance que le vieux grand cousin du SULTAN désœuvré, cherche désespérément un appui dans sa quête d’une assise nationale du genre » conférence nationale » de 1990 pour forcer le Pdt Talon à abandonner le pouvoir avant 2026, se fondant sur les propos de Hagbè national. Or le Hagbè a toujours dit que les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Il n’a pas reçu le soutien attendu et serait rentré la queue entre les jambes. Pauvre de lui.
Enfin..Paul est sorti de sa cachette..
Il paraît que vous rasez les murs nuitamment.. comme des rats..pour chercher à manger
On vous trouvera..c est sûr
Dialogue national DJAN
Tout à fait d’accord à commencé le ministère de la justice
C’est un canular ou quoi? Le PRD existe toujours? Ça alors!!!Les politiciens beninois: que des girouettes !!!!
Voilà encore un autre.cre tin sorti des bois.. directement de sa tribu..
Ils n ont pas honte..ces ruptures idiots
Qu’il reprenne son bâton de pèlerin pour prêcher le désordre en se cachant derrière les vœux du nouvel An est un secret de polichinelle.
Le rêve du Dr en désordre économique est de reconquérir le pouvoir par procuration pour régler des comptes à Patrice Talon . Nous ne sommes pas dupes. Qu’il épargne le patriarche Soglo de ses jérémiades et le laisse se reposer . On connaît ses intentions alors que son passé à la tête de ce pays a été un cauchemar pour les Beninois . L’histoire est têtue. Qu’il se retire de la politique sinon que l’évocation de son nom fait pâlir plus d’un. Qu’on reproche la fermeté à Talon ; j’en conviens . La dictature , je partage. Mais reconnaissez que c’est un bâtisseur. Il vous laissera le pays au terme de son mandat et vendez le pays au Nigeria pour qu’on se partage l’argent. C’est tout. Une classe politique de vieux ringards.
Tchrous.
Tu peux te taire..un peu ???