Fraude aux USA : Elon Musk réussit un exploit

Elon Musk (Chip Somodevilla/via Reuters)

Aux États-Unis, le détectage de bénéficiaires fictifs d’allocations sociales a révélé une anomalie de grande ampleur. Une récente analyse des bases de données de la sécurité sociale, menée par le service supervisé par Elon Musk, a mis en lumière l’existence de millions d’identités fictives percevant indûment des aides publiques. Cette situation illustre un problème récurrent dans la gestion administrative de nombreux pays, où des lacunes systémiques permettent à des entités inexistantes de profiter des dispositifs d’assistance sociale.

Selon le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), près de sept millions d’individus, officiellement recensés comme vivants et bénéficiaires d’allocations, étaient en réalité décédés depuis longtemps. Parmi ces identités figurent des personnes théoriquement âgées de 120 à 249 ans, et même un cas extrême d’un « super-centenaire » présumé âgé de plus de 360 ans. Ces incohérences signalent des failles majeures dans la mise à jour des fichiers administratifs et dans les mécanismes de vérification des bénéficiaires.

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Face à cette situation, le Service de sécurité sociale des États-Unis a engagé une vaste opération de correction de ses données. Au cours des trois dernières semaines, un travail de recoupement et de suppression de ces profils fictifs a été mené, aboutissant à l’élimination de ces millions d’entrées frauduleuses des listes de paiement des allocations. Cette intervention, bien que tardive, souligne la nécessité de renforcer les contrôles et les procédures de mise à jour des bases de données administratives.

L’affaire a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part d’Elon Musk, qui, dans une publication sur le réseau X, a ironisé sur la présence supposée de « vampires » parmi les allocataires. Au-delà de l’anecdote, cette découverte pose la question de l’efficacité des systèmes de détection des fraudes et de la modernisation des infrastructures numériques de l’administration publique. L’automatisation et le croisement des données pourraient permettre d’anticiper de telles dérives et d’éviter que des fonds publics ne soient détournés par des identités fictives.

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