Déjà habitué aux projecteurs, Elon Musk découvre désormais l’envers de la notoriété politique. Sa grande proximité avec Donald Trump et sa nomination au Bureau de l’efficacité gouvernementale (DOGE) provoquent un retournement d’opinion aux États-Unis.
Personnalité aussi admirée que controversée, Elon Musk traverse une période agitée. Son aventure politique naissante semble lui coûter cher en termes de popularité. Selon un sondage de l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research, seuls 33 % des adultes américains déclarent aujourd’hui avoir une opinion favorable de Musk (un recul par rapport aux 41 % enregistrés en décembre dernier).
La chute d’adhésion est analysée par plusieurs observateurs comme la conséquence directe de son alignement politique. Sa nomination à la tête du DOGE n’a pas joué en sa faveur. En effet, le patron de Tesla a contribué à prendre des mesures qui furent fortement décriées au sein de l’opinion publique américain. Que ce soit la réduction des postes au sein de l’administration fédérale, la suspension des subventions et des aides internationales, Musk a joué un grand rôle dans l’application de la vision du président Trump en ce qui concerne la réforme de l’administration.
Longtemps perçu comme un entrepreneur visionnaire défiant l’establishment, Musk se retrouve désormais associé à un camp politique, au risque d’aliéner une partie de son ancien public. C’est notamment le cas avec les jeunes et les progressistes, autrefois grands admirateurs de Tesla et de SpaceX. Ce déclin de popularité intervient à un moment où Musk joue sur plusieurs fronts : conquête de Mars, expansion de X (anciennement Twitter), développement de l’intelligence artificielle avec xAI, et maintenant participation active à la gouvernance américaine. Ce cumul d’activités expose le milliardaire à des critiques plus diverses, allant de la partialité politique à des interrogations sur ses priorités.
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