Exportations : ce pays arabe veut réduire sa dépendance au pétrole

L’Arabie saoudite a réalisé une avancée majeure dans sa stratégie de diversification économique, avec des exportations non pétrolières atteignant 515 milliards de riyals (137,29 milliards de dollars) en 2024, selon une annonce de l’agence de presse officielle du 26 avril. Cette réussite illustre les progrès tangibles du royaume dans sa quête pour réduire sa dépendance historique aux hydrocarbures et développer d’autres secteurs économiques.

En tant que premier exportateur mondial de pétrole, le pays investit massivement dans le cadre de son ambitieux plan « Vision 2030« , visant à transformer en profondeur l’économie nationale. Les données officielles montrent une augmentation de 13% des exportations non pétrolières par rapport à 2023, et une impressionnante croissance de plus de 113% depuis le lancement de cette initiative stratégique.

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Diversification et investissements étrangers

Cette croissance notable est attribuée aux « efforts continus du royaume en matière de diversification économique« , comme l’a souligné Abdulrahman Althukair, PDG de l’Autorité saoudienne pour le développement des exportations. Le pays se concentre sur plusieurs secteurs prometteurs, notamment le tourisme, le sport et l’industrie manufacturière, qui constituent désormais des piliers essentiels de son développement économique.

En parallèle, l’Arabie saoudite met un fort accent sur l’attraction des investissements étrangers pour soutenir sa transformation. Selon le rapport annuel 2024 sur la « Vision 2030 » publié récemment, le royaume a enregistré 77,6 milliards de riyals (20,69 milliards de dollars) d’investissements directs étrangers au cours de l’année écoulée, démontrant l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour le marché saoudien.

Objectifs ambitieux pour 2030

Le royaume ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et affiche des objectifs particulièrement ambitieux pour les années à venir. L’Arabie saoudite vise à atteindre 100 milliards de dollars d’investissements directs étrangers annuels d’ici à la fin de la décennie, un chiffre qui témoigne de sa détermination à devenir une puissance économique diversifiée et moins dépendante des fluctuations du marché pétrolier mondial.

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