Maghreb: un groupe espagnol s’allie à un leader local dans l’énergie verte

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Tirant parti d’un contexte régional en pleine mutation, le Maghreb s’ouvre de plus en plus aux investissements stratégiques dans le secteur de l’énergie. Face à la nécessité de diversifier ses sources d’approvisionnement et de répondre aux exigences de la transition énergétique, plusieurs partenaires internationaux redoublent d’intérêt pour cette région, riche en ressources naturelles et en potentiel solaire. L’Espagne, en particulier, multiplie les initiatives de coopération avec l’Algérie, misant sur une collaboration renforcée dans les énergies renouvelables pour alimenter son propre virage vers une économie bas-carbone.

Dans ce sillage, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a accueilli le 3 avril à Alger son homologue de CEPSA, Maarten Wetselaar. Cette rencontre a permis de faire un point sur les perspectives de collaboration entre les deux groupes, avec un accent particulier sur les énergies propres et renouvelables. Les discussions ont porté sur l’exploration de nouvelles opportunités communes, en prolongement des engagements déjà pris en matière de développement durable et de transition énergétique.

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Un projet d’envergure, envisagé dès octobre dernier à travers la signature d’un mémorandum d’entente, figure au cœur de cette dynamique. Il s’agit de la réalisation d’une étude de faisabilité conjointe pour la mise en place d’un projet intégré de production d’hydrogène vert et de ses dérivés en Algérie. L’initiative ambitionne de doter le pays d’infrastructures capables de produire de l’hydrogène par électrolyse, grâce à des centrales solaires et éoliennes dédiées. L’énergie ainsi générée serait en priorité destinée au marché européen.

Les deux compagnies, déjà liées par un partenariat historique, confirment ainsi leur volonté de faire converger leurs efforts dans un secteur en pleine évolution. CEPSA, acteur global actif dans l’ensemble de la chaîne énergétique, affiche une orientation marquée vers les solutions bas-carbone, à l’image de ses projets en hydrogène vert. Sonatrach, pour sa part, s’engage progressivement dans des programmes intégrant les énergies renouvelables à son modèle d’affaires.

L’hydrogène vert, considéré comme l’un des piliers de la transition énergétique mondiale, représente une opportunité stratégique pour l’Algérie, tant sur le plan économique qu’environnemental. La collaboration entre Sonatrach et CEPSA pourrait ainsi ouvrir la voie à une valorisation accrue des ressources solaires du pays, tout en répondant aux ambitions européennes en matière de neutralité carbone.

2 réponses

  1. Avatar de Benosman
    Benosman

    compte tenu de la bousculade des tenors au portier de la grande et serieuse algerie , le dernier mot lui revienne . Donc aux emiratis de rentrer dans les rangs et arrêter de jouer aux grands quand on est tout petit. ce degonfle n a pas su en tirer des leçons de ses bevues au Soudan,au yemen ,en Syrie et autres….l algerie n a nullement besoin des petro dollards des turbanes…nous avons tous les atouts pour faire de notre pays un vrai pays emergent….dix ans ,sont largement suffisant devenir la premiere économie africaine…. un PIB de 500 milliards $. 150 M$ pour le gaz ,150 agruculture,50 e la electicite solaire et eolienne,50 hydrogene,blanc-vert-bleu,50 50 pétrole ,50 divers produits manufacturiers….

  2. Avatar de Rachid Rochdi
    Rachid Rochdi

    Cepsa l’actionnaire majoritaire c’est 65% Émirats arabes Unis.
    Ça veut reprise relations Algérie Émirats.

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